Mercredi 27 octobre 3 27 /10 /Oct 12:52
- Par x-ddm-th-x.erog.fr - Publié dans : Fiction - Rencontres

Rencontres.

 

Nous faisons tout le temps des rencontres. Certaines ne sont que des personnes croisées dans la rue, que nous ne reverrons jamais. D'autres deviennent des amis, d'autres encore des ennemis. Certaines rencontres n'ont qu'une importance minime dans notre vie.

Et quelques rencontres changent notre vie à jamais ...

 

 

image : prise sur twin-cest

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Mercredi 27 octobre 3 27 /10 /Oct 14:30
- Par x-DDM-th-x - Publié dans : OS Tokio Hotel

 

Je m’essuie la lèvre. Bill va paniquer, je saigne encore. Je rentre discrètement et monte dans ma chambre tout aussi silencieusement. Mon frère écoute de la musique dans sa chambre. Je pose mon sac et vais à la salle de bains. La blessure à ma lèvre est affreuse. Je peux oublier de la cacher. Mon piercing est à moitié arraché et m’a entaillé profondément la lèvre. J’enlève un de mes bracelets mousse. Mes poignets sont rouges et couverts de griffures, certaines ont saignés. Je remets mon bracelet.

 

Bill - Tom, tu as eu quoi à la lèvre ?

Tom - Rien.

Bill - Arrêtes de me mentir. Je sais qu’il se passe quelque chose. Tu ne me dis plus rien depuis que maman s’est barrée. Je ne te reconnais plus, Tom !

 

Il s’approche de moi, examine ma coupure.

 

Bill - Asseye-toi.

 

Je m’asseye sur le rebord de la baignoire. Il sort du désinfectant de l’armoire à pharmacie. Il m’enlève délicatement mon piercing puis désinfecte la blessure. Il se retient de pleurer. Putin, il pleure à cause de moi. Mais c’est pour lui que je fais ça, pour lui que j’endure cette souffrance presque quotidienne.

 

Tom - Bill

Bill - …

Tom - Billou ?

Bill - Quoi Tomi.

Tom - Arrêtes de t’inquiéter. Je vais bien.

Bill - Tu trouves que d’avoir la lèvre ouverte c’est d’aller bien ? Et tu crois que je n’ai pas vu les marques sur tes poignets, et les bleus sur tes bras ? Tomi, dis-moi ce qu’il se passe. S’il te plait.

Tom - Je ne peux pas. Tu ne comprendrais pas mes raisons.

Bill - Je ne demande qu’à comprendre, Tomi. Mais si tu ne me dis rien, je ne peux pas t’aider.

Tom - Tu ne peux pas m’aider. Personne ne le peut. Mais merci d’être là.

 

Je l’embrasse sur la tête, me lève et retourne dans ma chambre. Bill ne me suit pas, il sait que je veux être seul. Putin j’en peux plus de cette vie. Si seulement on pouvait revenir quatre ans en arrière, quand je parlais de tout avec Bill, et que tout allait bien dans ma vie …

 

 

Luca - Tom !

Tom - Ouais ?

Luca - Tu as du temps pour moi ce soir ?

Tom - Pas ce soir, j’ai déjà un truc prévu. Mais demain après-midi, c’est bon. Enfin, si tu me passes le fric que tu me dois.

Luca - Pas de problème, je te l’amène demain. 250, c’est ça ?

Tom - Oui. Et ce serait chez toi ou chez moi ?

Luca - Chez toi. Si on ne se croise pas demain matin, je t’envoie un message pour te confirmer.

Tom - Ok. Alors à demain.

 

 

Je n’ai pas croisé Luca ce matin. Mais il m’a envoyé un message pour me dire qu’il venait à 14h chez moi. Je sais qu’il aura l’argent. Je n’ai jamais eu de problèmes avec lui, contrairement à certains. Je me baisse devant mon armoire, et sort une boite à chaussures planquée au milieu des autres. Je la pose sur le lit. Tout y est. Enfin presque. J’ouvre la table de nuit, sort les deux dernières choses. Je regarde l’heure. 13h50. Pile dans les temps. On toque à la porte. Je ne descends pas, il a l’habitude d’entrer et de fermer à clé. D’ailleurs j’entends la clé tourner dans la serrure. Je me détends au maximum. Je dois me dire que c’est pour Bill que je le fais.

Luca arrive dans la chambre. Avec lui, il faut que je rentre rapidement dans mon rôle, surtout quand il me donne rendez-vous aussi vite. Il se jette sur moi et m’embrasse sauvagement. Il me mord la lèvre. Putin je vais encore saigner. Heureusement, j’ai pensé à enlever mon piercing.

Il m’arrache presque les vêtements, et enlève les siens. Il sort plusieurs paires de menottes, un bâillon et un foulard noir de la boîte puis la pose par terre. Il prend la capote que j’avais sortie et la met. Il passe sa main dans ma nuque, attrape mes tresses et tire, pour que je me mette à genoux. Il approche ma tête de son sexe. Je le prends en bouche et le suce. Je m’aide de mes mains. Il finit par me repousser. Il prend mon bras, me relève et me jette sur le lit. Il prend le bâillon, m’ouvre la bouche et le bloque entre mes dents. Il l’attache tellement serré qu’il me coupe presque. Puis il attache le foulard sur mes yeux. Il me retourne sur le ventre et me place de manière à ce que mes pieds soient près du bout du lit. J’entends le cliquetis des menottes. Il m’attache les pieds de chaque coté du lit, puis me prend les mains et me les lies dans le dos.

 

Luca - Alors ma petite salope, tu te réjouis, hein ?

 

Il me donne un coup de poing dans les côtes. Je gémis de douleur. Il me tire la tête en arrière, toujours en tirant sur mes tresses. Il s’approche de mon oreille

 

Luca - Je suis sûr que tu préfères à sec. Toutes les chiennes dans ton genre préfèrent à sec.

 

Il lance ma tête sur le matelas, et me donne d’autres coups. Puis je le sens pénétrer en moi violemment. J’essaie de hurler, mais le bâillon me permet à peine de respirer et de pousser quelques gémissements.

A chaque va et viens, il se retire presque totalement pour entrer à nouveau en moi encore plus violemment. Mes larmes coulent, qu’importent mes efforts pour les retenir. Quelques gouttes de sang coulent de mon intimité. Il va de plus en plus vite, faisant augmenter la douleur. Le sang coule abondamment maintenant.

La souffrance est telle que je tremble, mes jambes tenant à peine. J’ai la tête qui tourne. Je ne ressens que de la douleur et du désir. Le désir que tout cela finisse, que je puisse prendre une bonne douche, panser mes plaies et, dès qu’il sera arrivé, me blottir dans les bras de mon frère.

Je le sens se retirer. Il fait je ne sais trop quoi avant de détacher les trois paires de menottes mais me laisse le bâillon et le foulard. Je tombe sur le côté. Je l’entends sortir de la maison. J’enlève le foulard et le bâillon. Je me lève difficilement. Je me tiens au mur pour ne pas tomber. Je vais à la salle de bains. Je me lave rapidement. Je retourne dans ma chambre, range le fric dans un tiroir du bureau et vais vers mon lit. J’ai envie de vomir, de disparaître juste pour ne plus souffrir. Je me couche, me glissant sous la couverture couverte de sang. Je ferme les yeux. Je ne veux pas encore pleurer. Je ne sens plus rien, n’entends plus rien, ne vois plus comme si je m’enfonçais dans un lac sombre sans savoir comment nager …

 

 

Je me réveille dans une pièce totalement blanche. Je referme les yeux, la lumière étant aveuglante. J’entends un bip à coté de moi. Et aussi des sanglots. Je laisse mes yeux s’habituer à la lumière, puis les ouvres complètement. Je me sens si faible. Je regarde autour de moi. Qu’est-ce que je fais dans un lit d’hôpital ? Je tourne légèrement la tête. Je vois Bill assis dans un fauteuil, les jambes entourées de ses bras.

 

Tom - B... Bi...Bill.

 

Il lève la tête. Dès qu’il voit que je suis réveillé, il se jette dans mes bras. J’arrive à peine à lever les bras pour le serrer contre moi.

 

Tom - Bill, qu’est-ce … qu’est-ce qui m’est arrivé ?

Bill - Quand je suis rentré, je suis venu dans ta chambre. Je voulais te parler. Et quand je suis arrivé, je t’ai vu dans ton lit, la couverture et toi-même couverts de sang. J’ai … J’ai paniqué. J’ai essayé de te réveiller, mais tu ne répondais pas. J’ai appelé une ambulance.

 

J’essaye de m’asseoir. Bill me retient. Ma gorge est sèche, j’ai la voix rauque.

 

Bill - Tu dois rester coucher. Les coupures dans ton dos risquent de se rouvrir.

Tom - Les coupures ?

 

Bill n’a pas le temps de répondre. Un médecin ouvre la porte.

 

Dr. Masen - Bonjour Bill. Oh tu es réveillé, Tom. Ça nous fait un poids en moins. Bill doit avoir le dos cassé à force de rester sur ce fauteuil. Même si la nuit il dormait à côté de toi, il doit souffrir.

Tom - Depuis combien de temps suis-je ici ?

Bill - Bientôt cinq jours.

 

Je cligne des yeux d’incompréhension. Cinq jours ?

 

Tom - Tu es resté tout le long ?

 

Je vois Bill baisser la tête. En temps normal, je l’aurais engueulé pour avoir loupé les cours. Mais là, y’a pas de risque. Je vais passer un mauvais quart d’heure quand je devrais lui expliquer pourquoi il m’a retrouvé évanoui sur mon lit. Alors autant ne pas trop l’énerver maintenant. Je lève ma main, attrape son cou et l’attire à moi pour l’embrasser sur la joue.

Le docteur se racle la gorge.

 

Dr. Masen - Tes blessures ne sont pas très graves, tu as juste le corps couvert de bleus.

Tom - Juste couvert de bleus. D’accord. Et ces coupures dans mon dos ? Qu’est-ce que c’est ?

Dr. Masen - Hum … Bill, tu pourrais juste sortir de la chambre un moment s’il te plaît ?

Bill - Mais …

Tom - Non, il peut rester. Je n’ai rien à lui cacher.

 

Je vois son regard furieux. Ce n’est pas vrai bien sûr, mais je vais tout lui dire après.

 

Dr. Masen -  Hum … Quelqu’un doit t’en vouloir. On t’a gravé quelque chose au couteau assez profondément. Mais les plaies étaient propres, et le couteau bien aiguisé, donc elles ne laisseront presque pas de cicatrices.

Tom - Qu’est-ce qu’on m’a gravé ?

 

Il me tend mon dossier. Ils avaient pris une photo. Les plaies sont écartées, mais on peut clairement lire un mot : salope. Je vois marqué dans un coin « Viol ??? ». C’est vrai que, vu de l’extérieur, on pourrait croire à un viol. Je rends le dossier.

 

Tom - Si jamais ce n’est pas ce qui est marqué. Mon copain, enfin mon futur ex-copain, est très jaloux, et en soirée, j’ai dansé avec ma meilleure amie. Et maintenant il m’en veut.

Dr. Masen - Tu n’étais pas censé lire.

Tom - Vous alliez me poser la question, autrement vous n’auriez pas demandé à Bill de sortir. Et quand on ne veut pas que quelqu’un lise ce qu’on a écrit, on ne l’écrit pas en rouge et en énorme sur le coin de la feuille.

Dr. Masen - Tu as raison. Me voilà rassuré … Tu devras rester encore quelques jours ici, mais j’ai autorisé Bill à rester. Bon je vais vous laisser. Bonne journée.

 

Il quitte la pièce. Je soupire. Je vais devoir expliquer à Bill pourquoi je me suis prostitué. Je me rappelle soudain que j’ai parlé d’un copain, alors que Bill n’est pas au courant que je suis bisexuel. Je le regarde, me mordant la lèvre. Il n’a pas l’air trop choqué.

 

Bill - J’étais au courant.

Tom - Tu étais au courant ? Comment ? Et pourquoi tu ne m’en as jamais parlé ?

Bill - Bah je ne trouvais pas super important. Et je l’ai appris quand un certain James a téléphoné à la maison, me demandant si tu avais bien reçu ses fleurs.

Tom - Ah ok.

Bill - Mais il y a quelque chose dont je ne suis pas au courant …

 

Je soupire.

 

Tom - Je vais t’expliquer, et je te promets que plus jamais je ne rentrerais en sang.

Bill - Je peux juste te poser une question avant ?

Tom - Oui, bien sûr.

 

Tout ce qui retardera un peu le sujet principal est le bienvenu.

 

Bill - Je suis allé te chercher des habits hier et j’ai aussi voulu t’amener ton MP3, pour quand tu serais réveillé. Je ne l’ai pas trouvé tout de suite, et j’ai regardé sous ton lit. Et j’ai trouvé ça.

 

Il se lève, va fouiller dans son sac. Il revient vers moi, sans me montrer. Il se rasseye à côté de moi et pose sur mes jambes étendues une des paires de menottes. Je retire ce que j’ai dit, tout n’est pas le bienvenu.

 

Tom - Hum ouais. Alors je t’explique, et tu devineras la raison. Quand maman s’est barrée, elle avait plusieurs mois de loyer impayés. On a failli être mis à la porte. Et avec mon salaire, je n’aurais pas réussi à rembourses les dettes. Même si tu m’avais aidé. Alors j’ai dû trouver un moyen de gagner beaucoup d’argent. Et rapidement.

 

Je commence à pleurer. Bill me prend dans ses bras.

 

Bill - Ok, je ne voyais pas à quel point c’était difficile pour toi. Ce n’est pas grave. Tu me raconteras plus tard.

Tom - Non. Si je ne le fais pas maintenant, je ne le ferais jamais.

 

J’inspire profondément.

 

Tom - Je ne voulais pas que tu te retrouves à la rue, ou dans un foyer. On aurait été séparés, et ça aurait été de ma faute. Alors … Alors j’ai vendu mon corps. Je me suis prostitué pour qu’on puisse rester ensemble. Je suis la seule famille qu’il te reste et je n’aurais pas supporté de t’abandonner dans un foyer.

 

Je le vois serrer les poings. Ma voix n’est qu’un murmure, les larmes dévalent mes joues.

 

Tom - Et quand les factures ont été payées, j’ai continué, car je voulais t’offrir la meilleure vie possible.

Bill - Tu veux dire que …

 

Il regarde les menottes, prend ma main, et fixe les marques sur mes poignets. Il les caresse, comme s’il voulait les faire disparaître.

 

Tom - Je n’étais qu’un objet pour eux, une sous-merde. Tu ne peux même pas imaginer ce que j’ai subi. Mais je le faisais pour toi. Autrement je n’aurais jamais tenu aussi longtemps.

Bill - Mais … maman s’est barrée il y a quatre ans. Tu veux dire que ça fait quatre ans que tu te prostitue ?

 

Il lève les yeux sur moi. J’hoche la tête.

 

Bill - Je devrais t’en vouloir pour l’avoir fait, et t’insulter pour me l’avoir caché aussi longtemps. Je devrais même te frapper, je pense. Je devrais te frapper, et ne plus jamais te parler. Mais tu l’as fait pour moi. Merci frangin.

 

Il se couche à coté de moi, veillant à ne pas me faire mal. Il lève la tête, embrasse ma joue. Ca fait longtemps que je ne me suis pas senti aussi proche de mon Billou. La vie va recommencer comme avant.

 

 

 


Un OS yaoi sur la prostitution. Cela fait longtemps que je voulais écrire sur ce sujet, et j'en ai enfin trouvé le temps, et l'envie.

Bonne lecture.

 

 

 

image : prise sur FuckerBerrouz

 

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Jeudi 28 octobre 4 28 /10 /Oct 12:13
- Par x-DDM-th-x - Publié dans : Fiction - Rencontres

Tom Trümper, jeune homme de 17 ans récemment installé à Morges en Suisse, faisait ses courses.

POV Tom

Bon pour la pizza, j'ai pris la mozzarella, la pâte à pizza, les lardons, les ananas ...
Merde ! Les tomates ! Je file au rayon des fruits et légumes. Chier, il n'y en a plus. Bon bah on va prendre une boite. Pas le choix. Où est ce rayon de mes deux ? Ah le voilà, sous le panneau conserves. Logique.

Je cherche la partie « tomates en conserve ». Putin faut vraiment ne pas être pressé pour faire ses courses ici !

Je trouve enfin. J’en prends deux et regarde le poids. En lisant l'étiquette, je bouscule quelqu'un et relève les yeux pour m'excuser. J’ai bousculé un jeune homme au look androgyne.  

Tom – Pardon, je ne t’avais pas vu

... – Pas de problème.

Tom – Je suis vraiment désolé, mais je ne regardais pas autour de moi, et avec les écouteurs je ne t’ai pas entendu arriver.

... – Je te dis que ce n’est pas grave ! Alors pas besoin de t’excuser.

Tom – Non mais je sens vraiment stupide.

... – Si je te demande de l’aide, tu arrêtes de t’excuser ? Je t’explique : Je voulais acheter des tomates, mais il n’y en a plus. Tu sais ou sont les boites ?
Tom – J’ai exactement le même problème. Prends celle-là. Il m'en faut plus de toute façon.
... - Merci beaucoup ! En fait je m'appelle Bill.
Tom - Moi je m'appelle Tom.
Bill - Enchanté !
Tom - Moi de même !
Bill - Tu viens d'où ?
Tom - De Magdebourg, près de Berlin. J’ai emménagé y’a peu de temps. Et toi ?
Bill - De Hambourg mais ça fait 5 ans que j'habite en Suisse. 
Tom – Ah c’est cool. Mais tu as quand même l’accent allemand.

Bill – Tu t’es pas entendu ou quoi ?

Tom – Normal, ca fait deux mois que je suis là.

On finit nos courses et allons nous installer dans le café situé juste en face du magasin. C’est vraiment incroyable. Je n’ai jamais eu autant de points communs avec quelqu’un. Même avec Georg, mon meilleur ami, mon frère. Bill est … comme mon double

 


 

image : prise sur Allegator

 

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Dimanche 31 octobre 7 31 /10 /Oct 16:39
- Par x-DDM-th-x - Publié dans : Fiction - Rencontres

Dix jours plus tard, le 31 août très exactement, Bill était en centre-ville cherchant un DVD. Cela faisait une demi-heure qu’il cherchait.

 

POV Bill

 

Putin, tu ne pouvais pas te l’acheter ton DVD, chieur de première ? Non parce qu’il est bien gentil Gustav, mais va trouver un film sorti y’a 3-4 ans, dont tu ne sais même pas le titre exact ! Enfin je sais la traduction en allemand, mais ça ne m’aide pas. Donc la prochaine fois, il se DE-BROUILLE !! Je prends un DVD. Je crois que c’est ça. Le titre correspond à peu près, le résumé correspond à l’histoire. Ouais, ça doit être ça. Et si ce n’est pas le bon, bah tant pis pour lui. Il l’aurait acheté lui-même, y’aurait eu aucun problème.

 

... - Il parait que le deuxième est meilleur

Bill - AAHH

 

Qui est le fou qui me parle à mon oreille comme ça ? La voix me dit quelque chose, mais je ne peux pas dire d’où je la connais. Un accent allemand bien présent, ca ne doit pas faire longtemps qu’il est en Suisse. Je me retourne.

 

Tom – Hello, ça va ?

Bill – Mort de peur mais autrement oui. Et toi ?

Tom – Oui, en pleine forme. Eh t’as reçu mon message ?

Bill – Non, aucun message de toi. Tu l’as envoyé quand ?

Tom – Hier soir.

Bill – Je t’ai peut-être donné le faux numéro, je viens d’en changer. Ce n’était pas important au moins ?

Tom – Pas tant que ça. Je fais une fête pour mes 18 ans. Je voulais t’inviter.

Bill – Je ne sais pas. J’ai mon meilleur ami qui vient pour mon anniversaire demain. Donc ...

Tom – Bah la fête est demain. Mais il peut venir si y’a que ça. On sera une petite vingtaine, donc y’a pas de problème. Et comme ça, on pourra fêter notre anniversaire les deux.

Bill – Parce que tu es aussi du 1er septembre ?

Tom – Oui. 1er septembre 1989.

Bill – Bah je lui demande ce soir. Je ne sais pas à quelle heure il arrive, mais je t’envoie un message pour te dire.

Tom – OK. Alors à demain peut-être

Bill – Bye … Attends !!

 

Il s’était déjà éloigné un peu. Vu qu’il a l’air de connaitre les films en français, il pourra peut-être m’aider.

 

Tom – Ouaip ?

Bill – Je cherche un film, mais je ne sais que la traduction en allemand du titre. Tu pourrais m’aider.

Tom – Bien sur ! Tu cherches quel film ?

Bill – P.S Ich Liebe Dich.

Tom – Tu as cherché P.S je t’aime ?

Bill – Bah oui.

Tom - il n’existe pas en français. Ils ont gardé le titre anglais. Donc …

 

Il s’approche du rayon devant lequel je suis. En même pas une minute, il me sort le DVD du rayon. La prochaine fois je m’informerais sur le titre en français, ce sera sûrement plus efficace.

 

Tom – Tiens

Bill – Merci !!

 

Je le prends dans mes bras pour le remercier. Il ne devait pas s’y attendre, car il rougit. Il ressemble à un petit enfant comme ça.

 

Tom – De … de rien. Euh, je dois y aller. Tu me redis pour demain.

Bill – Pas de problème. Bye.

 

Je passe à la caisse. Je paye le DVD et sort. Bon bah on va attendre que Gus arrive.

 


image prise sur Majka

 

 

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Mercredi 3 novembre 3 03 /11 /Nov 22:16
- Par x-DDM-th-x - Publié dans : Fiction - Rencontres

POV Bill

 

Je suis chez Tom. Gustav a été d’accord de venir. J’ai même été étonné qu’il accepte aussi vite. On a toujours eu l’habitude de fêter nos anniversaires que tous les deux. C’est notre petit rituel à nous. Donc je ne pensais pas qu’il serait d’accord, mais il a accepté avec grand sourire. Mais un sourire, du genre « il me cache quelque chose lui ». Je ne sais pas ce qu’il a en tête, mais ça m’inquiète. Il me le dira surement plus tard.

Gustav et Georg s’entendent super bien. Ca fait qu’il y a vraiment une bonne ambiance entre nous quatre. On est comme une fratrie, à se balancer des vannes gentiment. Même si Tom s’énerve à chaque fois qu’on me dit quelque chose. C’est mignon, mais je n’aime pas trop qu’on me surprotège comme ça.

Je commence à être fatigué. On n’a pas beaucoup dormi hier soir. Mais ça va être le bordel pour retrouver ma veste et mes chaussures. Non parce que d’être arrivé en premier à une fête avec 20 personnes qui ont rajouté leur veste par-dessus la tienne …

Je retrouve ma veste assez vite. Je traverse le salon pour prévenir Gustav. Tom me prend par la taille avant que je n’arrive vers Gus.

 

Tom – Hop hop hop, tu vas où comme ça ?

Bill – Je suis fatigué je vais rentrer.

Tom – Non, s’il te plait, reste ici. Reste avec moi. Ne part plus jamais. Tu m’as trop manqué.

Bill – Toi t’es bourré.

Tom – Non, je ne suis jamais bourré. Je suis juste pompette.

 

Il s’accroche à moi. Il tient à peine debout. Juste pompette ?

 

Bill – Bon d’accord je reste. Mais tu veux bien me lâcher ?

Tom – Si je te lâche, je tombe. Et je ne déconne pas.

Bill – Mais non.

 

Je lui décroche les mains. Il arrive à se tenir debout. Il s’appuie juste sur mon épaule. Il me suit quand je vais poser ma veste, puis on retourne au milieu du salon.

 

Tom – Tu veux danser ?

Bill – La question ce n’est pas est-ce que je veux, c’est est-ce que TU peux.

Tom – Ne t’inquiète pas pour moi.

 

Ellipse …

 

Je ne sais pas où est Tom. J’ai dansé un moment avec lui et je suis allé me chercher à boire. Quand je suis revenu, il n’était plus là. Donc je retourne vers Gustav. On reste un moment à papoter, puis allons nous coucher. La plupart des invités sont partis. Tom a prévu que Gustav et Georg dormiraient dans la chambre d’amis, et que je dormirais avec lui dans sa chambre. J’espère que ça ne le gênera pas que j’aille me coucher sans le prévenir. Je monte avec Gustav et Georg à l’étage. On se souhaite bonne nuit et on entre dans nos chambres.

Je n’aurais pas dû. Les deux personnes dans la chambre ne m’ont pas entendu. Je ressorts discrètement. Bon bah au moins je sais où est Tom.

 Je ne veux pas déranger Gus et Georg, la chambre d’amis est très petite. Je vais dormir sur le canapé.

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