Mardi 17 juillet 2 17 /07 /Juil 13:25
- Par x-DDM-th-x - Publié dans : Fiction - Double

Je vais les tuer. Je le jure sur mes cheveux, je vais les tuer. Enfin si je les revois un jour, et pour l’instant c’est mal parti. Ça fait bientôt six mois que j’attends des nouvelles des personnes que j’aime. Ils m’ont promis de revenir. Ils me manquent. Thomas et sa timidité, Tom et son expansivité, leurs caresses, leur lèvres. A un point tel que j’ai cru l’apercevoir il y a un peu moins d’un mois.

J’étais avec une amie en centre-ville, elle me charriait sur le fait que j’étais amoureux quand j’ai vu un jeune homme ayant le même visage. Il avait des dreads noires, et était bien habillé. Sur le coup, je me suis arrêté d’un coup et ai bousculé mon amie. Et quand mon esprit a recommencé à fonctionner à peu près correctement, plus personne n’était là. J’avais l’impression que mon cœur s’était arrêté, alors qu’au contraire il battait à tout rompre. J’avais chaud, alors que j’étais gelé sur place. Mon amie paniquait, essayait de me sortir de mon état de choc. Elle a finalement réussi à me tirer sur un banc proche où j’ai pu me remettre de mes émotions.

 

Pourquoi je me mets dans des états pareils pour un mec ? Je ne le reverrais sûrement jamais. Je ne sais pas son nom, je ne sais pas où il habite, ce qu’il fait. Je ne sais presque rien de lui. On pourrait croire que je l’ai rêvé. Mais ses caresses étaient pourtant bien réelles. J’ai parfois même l’impression de sentir son odeur chez moi.

Je devrais l’oublier. Mais je ne réussirais jamais. Je pense chaque jour à la douceur de ses lèvres, la tendresse de sa voix, la façon qu’il avait de me regarder.

 

Mon portable sonne, me sortant de ma rêverie. Un message de mon amie qui veut aller à la patinoire. Je n’ai pas spécialement envie aujourd’hui, mais ça peut être sympa. Ça me fera oublier mes soucis pendant un moment. Je lui réponds rapidement, me prépare et part.

Il fait un froid de canard. C’est horrible. Vivement cet été. Au moins, même si la neige tombe, elle ne tient pas. Sinon bonjour les gamelles. Je me dépêche d’aller jusqu’à la patinoire, loue mes patins et rejoint mon amie dans les vestiaires. Je me dépêche de les mettre et nous allons sur la glace.

Je reprends vite l’habitude, même si comparé à mon amie, j’avance à la vitesse d’un escargot. Pour l’instant nous avons la patinoire pour nous tout seuls. Il y a juste une autre personne, mais quand on est arrivés, elle était sur les bancs et elle est sortie un peu après. Je suis content d’être venu, j’adore patiner. On se sent tellement libre en glissant. Je fais des tours de patinoire, me mettant quelques fois de dos dans les parties droites. Mon amie m’appelle pour me dire qu’elle revient dans un moment.

Je continue de patiner, laissant mon esprit vagabonder.

 

« Attention ! »

 

Trop tard. Le temps que je revienne à la réalité et pense à freiner, j’avais déjà bousculé la seule autre personne présente ici. Nous nous retrouvons au sol. La personne se relève avant moi. Je me retourne pour me mettre face à elle.

 

« Dé… »

 

En levant la tête, je me retrouve face à la seule personne que je n’aurais jamais imaginé croiser. Thomas, un grand sourire aux lèvres, me tend la main pour m’aider à me relever. Au lieu des tresses qu’il arborait il y a 6 mois, il a des dreads noires qu’il a simplement attachées en queue de cheval. Je saisis sa main et me relève. Il me traine hors de la glace, jusqu’au vestiaire. Nous remettons nos chaussures, et nous dirigeons vers la sortie. Thomas avait repris ma main dans la sienne.

 

« Bill ? »

 

Je me retourne. Mon amie était revenue, et me regardait, presque choquée.

 

« Je.. Je t’appelle ce soir ou demain ok ? »

 

Je continue à suivre Thomas, complètement abasourdi. Nous posons nos patins à l’accueil et sortons. Il nous conduit aux escaliers que nous commençons à gravir.

Arrivés au niveau d’une espèce de passerelle, je m’arrête, essoufflé.

 

« Att.. Attends »

 

Thomas se laisse guider à son tour quand je vais m’appuyer contre un mur pour reprendre mon souffle, mais au lieu de me laisser un peu de temps pour que mon rythme cardiaque se calme, il se colle à moi, attrape mon menton et m’embrasse. Une pluie de baisers papillons s’échoue sur mes lèvres. Il s’amuse à me voir essayer d’approfondir le baiser sans y parvenir, encore stupéfait de le revoir. J’attrape finalement sa nuque, l’empêchant de reculer, et vais caresser sa lèvre inférieure avec ma langue. Le baiser s’intensifie enfin, tandis que ma main libre parcourt son torse, les siennes caressant mon dos. Je redécouvre son corps qui m’avait tant manqué. Sa chaleur, ses bras puissants me serrant contre lui.

Nous restons longtemps comme ça à nous embrasser. Mais même quand nous nous séparons, nos visages restent proches.

 

« Tu m’as manqué Bill »

 

Il repose ses lèvres sur les miennes, mais je ne réponds pas au baiser et m’éloigne.

 

« Attends. Je dois savoir plusieurs petites choses.

- Vas-y.

- Tom ou Thomas ? Où étais-tu tout ce temps ? Pourquoi je n’ai jamais eu droit à des nouvelles, ne serait-ce qu’un petit coup de fil ? »

 

Je vois un sourire apparaître sur ses lèvres.

 

« Ne te moque pas de moi ! Je me suis inquiété. J’ai imaginé les pires choses et … »

 

Je suis coupé par un doigt se posant sur mes lèvres. Je lève les yeux, et croise son regard.

 

« Je ne me moque pas. Mais si je ne t’ai pas appelé, c’est tout simplement que je n’ai pas ton numéro. Et pour ce que j’ai fait pendant ces six mois, je me suis libéré.

- Co...Comment ?

- Le jour où je suis parti, je me suis rendu au poste de police et j’ai porté plainte contre Sylvie. Quelques jours plus tard, elle était convoquée. Aux premiers jours du procès, j’ai obtenu qu’elle n’ait plus le droit de m’approcher. Pour fêter ça, je me suis fait faire des dreads »

 

Je saisis une de ses dreads entre mes doigts. Ça lui va vraiment bien.

 

« L’avocat qui me représentait m’a dit que vu la gravité des faits, ce serait assez rapide. Sylvie a vite été condamnée, mais elle a tout essayé pour ne pas rester en prison. Résultat, le premier procès a duré à peine 6 semaines, et toute l’histoire est terminée depuis bientôt un mois.

- Mais ça ne réponds pas à ma première question. Qui est devant moi ? Tom ou Thomas ?

- Quelle différence, tu les aimes autant l’un que l’autre. »

 

Il rigole, tandis qu’il prend ma main et s’amuse à embrasser chacun de mes doigts ainsi que ma paume. Je soupire.

 

« S’il te plait, réponds-moi.

- La nuit avant l’annonce du verdict du premier procès, j’ai rêvé que j’étais au tribunal, seul avec toi sur le premier banc. En face de moi, il y avait un deuxième moi. Il s’est levé, s’est approché de nous, et nous a souhaité Bonne chance.

- Tu es Thomas.

- Oui et non. Je suis lui, et il est moi. Mais surtout … »

 

Il s’arrête, me regarde en souriant.

 

« J’ai demandé à changer de prénom. Je m’appellerai officiellement Tom dans quelques jours, le temps que je reçoive ma nouvelle carte d’identité.

- Tu as fait changer ton nom ? Mais pourquoi ?

- Je voulais recommencer une nouvelle vie. Oublier mon passé. Et c’était le seul moyen de le faire. Et surtout, c’est pour remercier Tom. Sans lui, je serais encore emprisonné par ma mère.

- Et moi ?

- J’ai toute la vie devant moi pour te remercier. »

 

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Mercredi 8 août 3 08 /08 /Août 16:00
- Par x-DDM-th-x - Publié dans : OS K-Pop

« Je t'aime Yong Guk »

Ces mots, Bang YongGuk, le leader du groupe B.A.P les entendait chaque jour. Zelo, le maknae, le lui répétait inlassablement en plus de toutes les petites attentions qu'il avait à son égard. Mais plutôt que de lui faire plaisir, cela avait plutôt tendance à exaspérer Bang. Bien sûr que ça lui plaisait que Zelo lui fasse des câlins, et soit attentif à ses besoins - Il était le seul d'ailleurs, Bang étant l'aîné du groupe, c'est généralement lui qui s'occupait des plus jeunes avec HimChan. Mais aux yeux du leader, l’amour que ressentait Zelo n’en était pas vraiment. Il n’avait que 15 ans ! Comment pouvait-il savoir quelque chose de l’amour ?
Mais surtout, ces petites attentions l’énervaient parce qu’il les aimait beaucoup trop. Zelo était adorable, le genre de personnes que l’on veut protéger. Bang ne pouvait s’empêcher de serrer le maknae dans ses bras quand celui-ci venait lui dire bonjour le matin. Mais il s’en voulait d’aimer autant ses gestes. De l’aimer autant.
Cela faisait déjà plusieurs mois qu’il était amoureux de Zelo. Il avait tout de suite succombé à son charme, à ses yeux noirs, à ses sourires. Mais il refoulait ses sentiments, ayant toujours considéré le maknae comme son petit frère. Il ne pouvait pas en parler aux autres membres du groupe. Aucun ne sachant tenir un secret - déjà que faire des cadeaux d’anniversaire et de les garder secret jusqu’à leur ouverture était un véritable défi - il ne leur avait jamais avoué son homosexualité, alors avouer qu’il aimait un des membres de B.A.P.

Le leader s’était couché sur le canapé et regardait distraitement un film quand Zelo fit son entrée dans la pièce.

« Tu n’es pas avec les autres ?
- Ils jouent encore à leurs jeux débiles, et il n’y a que quatre manettes. Tu me laisses une place s’il te plait ? »

Bang se redressa, avec l’idée de s’asseoir face à la télévision, mais Zelo le prit de vitesse en s’asseyant et en l’obligeant à se recoucher la tête sur ses cuisses.

« Zelo …
- Chut »

Le maknae posa une main sur sa bouche pour qu’il ne puisse plus parler. Bang s’apprêtait à ronchonner pour la forme, mais se retint et se contenta de sourire. Zelo enleva sa main et commença à s’amuser avec une mèche de cheveux du leader. Ils restèrent comme ça toute la durée du film.

« Tu veux quelque chose à boire ?
- Je suis assez grand pour aller me chercher un coca, ne t’inquiètes pas.
- Je t’amène ça ! »

Le maknae souleva la tête de Bang, la reposa après s’être levé et fila à la cuisine. Il en revint avec deux verres de soda qu’il posa sur la table basse avant de choisir un autre film. Pendant que les bandes annonces défilaient, il retourna s’asseoir comme précédemment. Zelo massait doucement le crâne de Bang du bout des doigts, profitant du fait qu’il était d’humeur à se laisser faire, ce qui était plutôt rare. Le leader somnolait légèrement, profitant du massage qui le détendait complètement. Arrivé à la fin du film, Bang ne pouvait même pas en résumer le contenu. Il se leva en baillant.

« Tu crois qu’ils ont fini de jouer ? Zelo regarda en direction du couloir menant aux chambres. Un cri de joie se fit entendre.
- Sûrement pas.
- Bon bah je dormirais dans le canapé.
- Au pire viens dans ma chambre. »

Bang ne se rendit compte de sa bêtise qu’en voyant l’air choqué de Zelo. Il réfléchit à toute vitesse pour corriger sa gaffe.

« T’es … T’es sérieux ?
- Bah oui. HimChan dormira dans ta chambre, et tu prendras sa place dans la mienne. Si tu restes sur le canapé, tu vas avoir mal au dos demain. Y’a un lit libre, c’est complètement débile.
- Tu es sûr ? Je ne veux pas gêner.
- Ce n’est pas toi qui as dit vouloir dormir avec moi ? »

Zelo s’empourpra tandis que Bang souriait. Il faisait référence au tournage de l’émission Ta-Dah it’s B.A.P. Lorsqu’ils avaient commencé à préparer leur showcase, Bang s’était plaint qu’il voulait rentrer dormir, et le maknae avait lâché le plus naturellement du monde qu’il voulait « dormir avec Hyung ». Bang l’avait vraiment trouvé adorable ce jour-là, et y repensait souvent.

« Oui. Mais… sa voix n’était qu’un murmure.
- Pas de mais. Tu dors dans ma chambre. Je vais aller me coucher perso. Tu viens maintenant ou plus tard ?
- Maintenant. »

Zelo se dépêcha d’éteindre le poste de télévision, et de rejoindre Bang qui l’attendait à l’entrée du couloir. Ils entrèrent dans la chambre que Zelo partageait avec JongUp. Le reste du groupe jouait à un jeu de guerre sur la console du chanteur, criant quand ils se tiraient dessus par erreur, ce qui arrivait souvent, surtout pour YoungJae qui n’était pas très fort à ce genre de jeux.

« HimChannie, si jamais Zelo dort dans ton lit ce soir et toi dans le sien. Bang était le seul à pouvoir appeler HimChan comme ça. Ceux qui s’y risquaient étaient généralement frappés, au moins pour la forme
- Ok. DaeHyun, à droite ! Ça marche. Bonne nuit.
- Bonne nuit. »

Zelo, pendant ce temps, avait pris le jogging qu’il portait pour la nuit et des habits pour le lendemain. Bang sortit de la pièce, Zelo sur les talons, et alla jusqu’à sa chambre, ouvrant la porte en grand pour laisser le maknae rentrer. Il avança jusqu’au milieu de la pièce quand il se rendit compte que le plus jeune était resté sur le pas de porte, ne pouvant s’empêcher de rigoler doucement en voyant sa timidité.

« Hé, tu es déjà venu dormir dans ma chambre.
- Je sais mais … »

Le leader rebroussa chemin, prit la main libre de Zelo, le tira à l’intérieur de la chambre puis ferma la porte. Le maknae n’osait bouger, gardant la tête baissée. Bang rigola à nouveau.

« Bon, moi je suis claqué. Je vais me coucher. Bonne nuit »

Il embrassa Zelo sur la joue, et se dirigea vers son lit, tout en enlevant son T-shirt. Zelo, dont les joues étaient déjà un peu rosies, vira à l’écarlate. Il tourna la tête, plus que gêné, mais ne put s’empêcher de regarder du coin de l’œil le corps du leader. Mais lorsqu’il entendit le bruit d’une ceinture, il se retourna et commença à se changer à toute vitesse mais garda son haut, se glissant rapidement sous les couvertures.
Zelo resta dos à son Hyung quelques minutes, le temps d’être sûr qu’il soit emmitouflé sous les couvertures puis se tourna. Bang était sur le ventre, ses bras soutenant sa tête qui était tournée de l’autre sens.
Les heures passaient, et Zelo ne dormait toujours pas. Le réveil sur la table de nuit indiquait deux heures du matin. Il se concentrait sur le plafond, se planquait sous les couvertures pour lâcher de gros soupirs, s’inventait des histoires pour amener les rêves à lui. Rien ne marchait. S’il était dans sa chambre, il aurait déjà rejoint JongUp dans son lit, comme il en avait l’habitude quand il n’arrivait pas à dormir. Il avait besoin de sentir que quelqu’un était là pour lui.

« Tu ne dors pas encore ? La voix de Bang fit sursauter Zelo, qui enleva la couverture de son visage.
- Non, je n’arrive pas à dormir, et je sais que je ne vais pas y arriver de la nuit.
- Pourquoi ?
- Bah d’habitude je vais dormir dans le lit de JongUp dans ces cas-là. C’est con mais j’ai besoin d’une présence à coté de moi. »

Bang hésita quelques instants. Mais son coté grand frère l’emporta.

« Allez, pousses-toi. »

Sous les yeux effarés du maknae, Bang s’installa à coté de lui, dans la même position que tout à l’heure, mais son visage tourné vers lui, et ferma les yeux, prêt à se rendormir.

« Yong Guk ?
- Hm ?
- Pourquoi tu ne me crois jamais quand je te dis ce que je ressens pour toi ? Zelo gardait les yeux rivés sur le plafond, pour ne pas croiser le regard de Bang.
- Je … Je ne te crois pas quand tu me dis je t’aime. Ce n’est pas la même chose. Je veux bien croire que tu ressentes quelque chose pour moi. Mais pas de l’amour. Le leader avait relevé la tête, et regardait ses mains.
- Alors si ce n’est pas de l’amour, ce serait quoi ? Tu crois que parce que je suis un mec, je ne peux pas t’aimer ?
- Ouh non alors ce n’est pas moi qui penserais comme ça. Au contraire. Mais tu as seulement 15 ans Zelo !
- Si j’avais ton âge, tu me croirais ?
- Oui sûrement.
- Et tu pourrais m’aimer ? »

Les joues du leader se teintèrent de rouge, l’obscurité ambiante le cachant à Zelo. Il ne savait pas quoi lui répondre.

« Et pourquoi tu me repousses toujours, même pour les câlins ?
- Je …
- C’est bon j’ai compris. Tu ne veux rien dire. Bonne nuit. » 

Zelo se tourna de manière à ne plus le voir, ses bras cachant son visage. Il était énervé que Bang ne soit pas franc avec lui. Le leader, lui, s’en voulait. La dernière chose qu’il voulait, c’était que Zelo l’évite. Il se redressa complètement et se mit au dessus du maknae, s’appuyant sur ses avant-bras. Zelo tourna la tête, pour savoir ce que Bang voulait faire.

« Tu veux vraiment savoir pourquoi ? »

Le maknae hocha la tête, légèrement inquiet, puis sursauta quand il sentit une main chaude glisser sous son haut, caressant la peau. Mais il ne s’en préoccupa pas longtemps, le leader venant de poser ses lèvres sur les siennes. Ils s’embrassèrent en surface, tendrement, Zelo répondant timidement au baiser. Leurs lèvres se séparèrent.

« Si je te repousse, c’est parce que je t’aime. Je t’aime alors que je ne devrais pas. Tu es comme un frère pour moi, et tu n’as que 15 ans. Mais je t’aime. Je ne peux pas m’empêcher de te regarder, de vouloir te sentir contre moi. J’ai refoulé mes sentiments, parce que je n’ai pas le droit de les ressentir. Je te repoussais, pour que tu ne souffres pas d’être proche de moi mais pas comme tu le voudrais, et pour que je ne souffre pas, parce que je ne peux pas être proche de toi comme je le souhaite. Alors je pensais qu’être loin de toi m’aiderait … »

Une larme roula sur la joue de Bang.

« Mais j’avais mal quand même. C’est pour ça que ces derniers temps, je me laissais faire. Parce que je savais que ça ne servirait à rien. Quand je t’évitais, tu me poursuivais, et quand j’étais proche de toi, tu voulais plus. Je ne savais pas quoi faire. Je ne pouvais même pas demander conseil au groupe, car personne n’est au courant que je suis gay, même pas HimChan. »

Tandis qu’il se mettait sur le dos, Zelo alla essuyer la joue de Bang, laissant sa main glisser jusqu’à son cou. Il découvrait une facette du leader qu’il ne connaissait pas et qu’il adorait, sa tendresse et sa sensibilité.

« Mais j’en peux plus. Je t’aime trop.
- YongGuk je … »

Le leader embrassa à nouveau Zelo, essayant de faire passer tous les sentiments qu’il ressentait. L’amour, le bonheur d’être enfin contre la personne qu’il aimait, la frustration qu’il avait ressentie pendant ces longs mois.
Leurs langues se rejoignirent, se câlinèrent, se séparèrent pour mieux se retrouver. Zelo frissonnait de plaisir, découvrant de nouvelles sensations. Il n’avait jamais été embrassé comme maintenant, il n’avait jamais senti le poids d’un corps au-dessus du sien, vibré au contact d’une main sur sa peau pâle. Il n’avait jamais aimé comme il aimait son Hyung.
Bang s’éloigna des lèvres du maknae et le fit se redresser. Son T-shirt atterrit bien vite à l’autre bout de la pièce, tandis que le leader le repoussait sur le matelas et allait l’embrasser derrière l’oreille, aspirant la peau si fine entre ses lèvres, faisant apparaître une légère marque rouge, puis descendit torturer son cou, couvrir les pectoraux de Zelo de baisers, jouer avec ses tétons qui durcissaient au contact de sa langue.
Le maknae lâcha un gémissement quand des dents remplacèrent la langue. Il rougit instantanément, cachant son visage de ses mains.

« Ne te cache pas. A ces mots, Zelo reposa ses mains sur le matelas, rougissant un peu plus en voyant le doux regard de Bang. Tu es tellement adorable quand tu rougis. »

Bang recommença à embrasser le torse du plus jeune, descendant jusqu’à arriver à la limite du jogging, puis remontant unir leurs lèvres dans un tendre baiser, sa main libre faisant lentement descendre son jogging qui s’échoua vite au sol. Leurs torses étaient collés, leurs membres dressés se frottant l’un contre l’autre, encore séparés par leurs boxers.
Zelo prenait de plus en plus confiance, une de ses mains caressant la nuque de Bang et l’autre le bas de son dos, glissant parfois jusque sur le haut de ses fesses, semblant hésiter à lui enlever son dernier vêtement. Le leader n’eut pas cette hésitation et fit glisser le tissu le long des jambes du maknae, se relevant du même mouvement. La vision qui s’offrit à ses yeux lui coupa le souffle. L’homme qu’il aimait le regardait, une folle lueur de désir dans ses yeux sombres. Il était complètement nu, ses jambes relevées étaient écartées, laissant une vue imprenable sur son sexe dressé et son torse se soulevait au rythme de sa respiration. Bang enleva rapidement son propre boxer et retourna au dessus de Zelo pour l’embrasser. Juste avant que leurs lèvres ne se rencontrent à nouveau, le maknae posa sa main sur la bouche du leader, qui le regarda, inquiet. Un doux sourire apparut sur son visage alors qu’il faisait glisser sa main sur la joue de son aîné, puis dans son cou.

« Je t’aime Yong Guk. Je sais que tu ne le crois pas, mais je t’aime. »

Bang lut dans les yeux du maknae que sa déclaration était plus qu’un simple je t’aime. C’était un « Je suis à toi ». S’il avait encore des doutes sur ses sentiments, ils se seraient envolés à ce moment précis.

Ils unirent leurs lèvres tendrement dans un baiser rapide, Bang retournant embrasser le cou et le torse de Zelo, sa main libre allant caresser le sexe du plus jeune lui arrachant un gémissement. Il faisait de longs va-et-vient, s’arrêtant parfois pour titiller le gland de Zelo, le faisant se tortiller d’impatience, tandis qu’il marquait la peau de son ventre de multiples petites marques rouges et commençait un suçon plus voyant sur son aine. Quand il fut satisfait de son œuvre, il se redressa pour regarder le maknae.
Ce dernier avait rejeté sa tête en arrière et tenait le drap serré dans une de ses mains, l’autre fermée en poing bloquant ses gémissements. Un sourire apparut sur les lèvres de Bang avant qu’il ne fasse glisser sa langue le long du sexe de celui qui faisait battre son cœur, qui laissa échapper un soupir où le leader entendit clairement son prénom. Il en frissonna de plaisir alors qu’il réitérait son geste plusieurs fois, puis engloba le membre de Zelo qui poussa un cri de surprise, tout en se caressant, son érection devenant douloureuse.
Bang allait et venait, variant la vitesse et la pression, aspirant plus ou moins fort, s’amusant des réactions du maknae qui retenait tant bien que mal ses cris. Il aimait voir son corps se cambrer sous ses coups de langue, sa main crispée tenant tellement fort le drap que les jointures en étaient blanches, son torse se soulevant au rythme de sa respiration et brillant de sueur.
Il sentit et vit que Zelo allait bientôt jouir - le maknae bougeait de plus en plus, ayant finalement agrippé le drap de ses deux mains et se mordant les lèvres pour éviter de réveiller le reste du groupe - alors il se redressa, ses lèvres quittant le sexe dressé le temps d’enduire un de ses doigts de salive. Le leader glissa son doigt contre l’intimité du jeune homme sans pour autant le pénétrer, et accéléra la cadence des va-et-vient, sur son sexe comme sur celui du maknae.

 

« Non … aah Bang … Je … Je vais …»

Bang eut juste le temps de se reculer avant de sentir le sperme de Zelo atterrir sur ses pectoraux, cette sensation le faisant jouir à son tour.
Il remonta, embrassa le maknae en surface pour le laisser reprendre son souffle et s’installa à côté de lui. Quand sa respiration se fut calmée, Zelo se tourna pour se blottir contre son Hyung, qui le prit dans ses bras.

« Je t’aime Zelo. »

***

Zelo alla gentiment jusqu’à la cuisine, jetant un coup d’œil à la pendule du salon au passage. Il n’était que huit heures du matin, alors qu’il était connu pour être le plus dur à réveiller. Il passa sa main sur son visage en soupirant. Il ne réalisait pas ce qu’il s’était passé cette nuit. Seul le fait de se réveiller entouré par les bras de Bang l’avait convaincu que c’était réel. Il se servit un verre d’eau et le but tranquillement, adossé contre le plan de travail. Il soupira en se retournant pour reposer son verre, et s’appuya sur l’évier avec ses mains. Il ne savait même pas comment réagir quand Bang se lèverait, comment faire avec le groupe.
Le maknae sursauta en sentant des bras se refermer sur sa taille, mais se détendit en reconnaissant Bang. Ce dernier embrassa Zelo dans le cou.

« Bien dormi, mon petit lapin ?
- C’est quoi ce surnom, là ?
- Tu n’aimes pas ?
- Bah je ne sais pas. C’est un peu … c’est mielleux. Ça fait couple.
- Et nous sommes quoi pour toi alors ? Avec ce que je t’ai fait hier, je pensais que c’était clair. »

Bang éclata de rire alors que les joues de Zelo se colorèrent de rouge. Il approcha ses lèvres de l’oreille du maknae.

« Je t’aime mon lapin »

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Dimanche 26 août 7 26 /08 /Août 19:54
- Par x-DDM-th-x - Publié dans : OS K-Pop

Trois semaines.

Cela faisait trois semaines que Zelo était sur un petit nuage aussi rose que ses cheveux, depuis qu’il sortait avec YongGuk.  Ils passaient leur temps ensemble, se frôlant, se câlinant, tout en essayant de rester le plus discret possible.

Mais depuis quelques jours, le leader prenait de plus en plus de risques, s’amusant à embrasser Zelo à n’importe quel moment. Dans le couloir entre leur salle de répétitions et les vestiaires, au milieu de la cuisine alors que le reste du groupe allait arriver, ou comme maintenant dans la chambre du leader, couchés l’un sur l’autre et leurs mains caressant leurs torses, alors qu’ils étaient censés dormir chacun dans leur chambre. Ça devenait de plus en plus risqué, car JongUp et DaeHyun cherchaient le maknae, YoungJae leur donnant un coup de main et qu’HimChan voulait aller se coucher, et donc s’énervait contre les plus jeunes qui parcouraient l’appartement en criant qu’ils n’avaient rien trouvé. Ils étaient arrivés devant la porte de la chambre d’HimChan, ce dernier argumentant comme quoi s’ils réveillaient le leader, il prendrait soin de les massacrer à l’aube. DaeHyun rétorqua  qu’ils ne voulaient pas le réveiller, seulement voir si Zelo était avec.

Au moment où ils ouvrirent la porte, Bang se redressa, attrapa les poignets du maknae et les bloqua au dessus de sa tête, en lui adressant un clin d’œil.

 

« YongGuk, lâches moi ! Zelo commençait à paniquer, leur position étant plus qu’équivoque.

- Rêve toujours mon petit maknae chéri »

 

Le dit maknae se débattit alors que Bang éclatait de rire et que le reste de groupe, ayant pénétré dans la chambre, allumait la lumière.

 

« Vous étiez pas censés dormir, les deux ? Ça fait quinze minutes qu’on vous cherche. Enfin, surtout Zelo. JongUp avait l’air en colère et inquiet, alors que YoungJae était trop choqué pour les engueuler, comme il avait prévu de le faire.

- Bah oui. Mais Zelo voulait me demander un truc alors il est venu me voir. Le leader s’était retourné, mais maintenait toujours le maknae contre le matelas.

- Et on peut savoir ce que vous faites à moitié à poil dans cette position ? HimChan rigola. La moindre occasion pour les embêter était à prendre.

- Bah on dort comme ça. Et pour la position, notre conversation a dévié du sujet de base, et ça a finit en concours de force. Et j’ai gagné.

- Parce que tu m’as pris par surprise, espèce de salaud ! Malgré l’insulte, Zelo souriait, tandis que Bang lui refaisait face.

- Moi aussi je t’aime, Zelo.

- Allez, relâches-moi maintenant ! Tu m’as prouvé que tu étais le plus fort, c’est bon !

- Baby tell it to me, baby tell it to me, wechyo free free free freedom. [1]

- We will rock the floor !

 

Les autres membres, en entendant les paroles de leur chanson Fight For Freedom, avaient tous entonné la phrase chantée habituellement par DaeHyun, puis éclaté de rire. Le leader libéra finalement Zelo, sans oublier de caresser son torse en se relevant. Le maknae se leva à son tour.

 

« Vous me vouliez quoi ?

- Je voulais savoir si tu pouvais me passer deux barrettes [2]. J’ai paumé les miennes. J’ai croisé JongUp à la salle de bains, il m’a dit que normalement elles sont dans la chambre, alors il est allé les chercher, mais ne les a pas trouvées, et il a aussi vu que tu n’étais plus dans ton lit. Alors on a commencé à te chercher, et YoungJae nous a aidés.

- Juste pour ça ? Mais j’hallucine ! Zelo passa une main dans ses cheveux, et lâcha un soupir. Il commença à traverser la chambre, puis sortit dans le couloir, suivi par les plus jeunes, sa voix s’éteignant peu à peu. J’ai fait exprès d’en mettre à la salle de bains, je …

- Zelo »

 

A l’entente de la voix du leader, il se stoppa et revint sur ses pas.

 

« Tu ne me dis pas bonne nuit ? »

 

Le maknae sourit, se rapprocha de Bang et le serra contre lui. Le leader, profitant du fait qu’HimChan ne pouvait pas le voir, déposa un baiser dans le cou de Zelo, le faisant frissonner. Ils se séparèrent après s’être échangé un « Bonne nuit », murmuré au creux de l’oreille. Alors que le plus jeune se dépêchait de rejoindre les autres qui l’attendaient dans le couloir, HimChan s’offusqua.

 

« Et moi, j’y ai pas le droit ?

- Bonne nuit HimChan ! »

 

YongGuk ne put s’empêcher de rire, alors que la porte se refermait. Les deux aînés s’installèrent chacun dans leur lit.

 

« Non mais c’est injuste ! Je n’ai jamais droit à un câlin du soir moi !

- tu veux que je t’en fasse un ?

- J’en veux un de Zelo moi !

- Et bah tu lui demanderas un câlin du matin demain.

- Hé ouais, bonne idée ! »

 

Bang s’était mis sur le dos, et fixait le plafond. Zelo lui manquait. Il aurait aimé pouvoir dormir avec lui, le serrer dans ses bras. Se réveiller à ses côtés.

Il tourna la tête vers HimChan, qui s’était installé sur le ventre.

 

« HimChannie ?

- Hm ?

- Ça te dérangerait de changer de chambre avec Zelo ?

- Euh bah non. Mais pourquoi ? »

 

Le leader passa une main dans ses cheveux en se relevant, s’appuyant contre la tête de lit. Il ne savait pas s’il devait révéler à HimChan qu’il sortait avec Zelo. Surtout aussi rapidement. Il opta pour un demi-mensonge.

 

« Zelo n’arrive pas à dormir depuis quelques temps. Et apparemment, quand il est venu dans ton lit, il a réussi.

- Mais pourquoi il n’est pas venu me demander ?

- Je ne sais pas. »

 

Un silence s’installa, le chanteur fixant YongGuk qui, le remarquant, le regarda à son tour.

 

« Quoi ?

- Je sens que tu me caches quelque chose.

- Non, pas du tout. »

 

Le leader détourna les yeux, confirmant les doutes d’HimChan qui se leva et alla s’installer en tailleur en face de Bang.

 

« Allez, dis tout à Tonton HimChan.

- Mais je te jure qu’il n’y a rien.

- Prends-moi pour un con. Je vois que tu es dans la lune depuis un moment.

- Je ne peux pas te le dire. C’est … compliqué.

- J’avais raison. Y’a bien quelque chose … Je laisse mon lit à Zelo si tu me dis ce qu’il y a. »

 

Le chanteur regarda YongGuk fixement, attendant qu’il se confie, ce qui ne tardait jamais. Le leader soupira, sa main allant frotter sa nuque, et laissa sa tête partir en arrière.

 

« Je suis … avec Zelo.

- Tu es quoi avec lui ? La voix de Bang n’étant qu’un murmure, HimChan pensa qu’il avait loupé un mot.

- Je suis avec lui. On est en couple. »

 

HimChan ouvrit la bouche pour parler, mais aucun son n’en sortit. Il regardait le leader, les yeux grands ouverts.

 

« Tu es … ?

- Oui.

- Mais depuis quand ?

- Depuis toujours. »

 

Le chanteur ne réagit pas tout de suite.

 

« Woah. Je ne m’y attendais pas. Et Zelo ?

- Je ne sais pas. Je ne lui ai pas demandé.

- Et ça fait combien de temps que vous êtes ensemble ?

- Tout juste trois semaines.

- Mais alors ça date de quand il est venu dormir ici ! Un sourire apparut sur les lèvres du chanteur. Petit cachotier ! En fait, c’est juste pour que Zelo vienne dormir avec toi. Je suis sûr qu’il ne t’a même pas demandé en réalité. Et qu’il n’a aucun problème pour dormir.

- Non il m’a vraiment demandé. Enfin, il m’a demandé quand on pourrait redormir ensemble. C’était tellement adorable … »

 

Le rire d’HimChan s’éleva, alors que Bang rougissait, faisant rigoler le chanteur encore plus.

 

« Le leader des B.A.P amoureux et rougissant comme une ado ! On aura tout vu. Quand le reste du groupe saura …

- Tu as interdiction de leur dire.

- T’es pas cool ! De toute manière tu n’arriveras pas à garder le secret très longtemps.

- Non mais je vais leur dire de toute façon. Mais je ne veux pas brusquer Zelo. Même si je m’amuse à l’embrasser n’importe où.

- C'est-à-dire ?

- Bah … par exemple, quand il m’a dit bonne nuit, je l’ai embrassé dans le cou. Ou alors, quand vous nous cherchiez.

- Ah ok. Mais depuis quand tu es amoureux de lui ? C’est récent ?

- Pas du tout. Ça fait un moment. Je l’ai réalisé deux ou trois mois après nos débuts. Mais j’en suis à me demander si je ne l’ai pas toujours aimé.

- Si tu l’aimes depuis aussi longtemps, pourquoi ça ne fait que trois semaines que vous êtes ensemble ?

- HimChannie, tu me rappelles juste quel âge il a ?

- il va avoir seize ans.

- Oui. Et moi j’en ai vingt-deux !

- Et alors ? Ça ne change rien à vos sentiments. Que vous ayez six mois ou six ans de différence !

 

YongGuk soupira. HimChan ne pouvait pas comprendre ce qu’il avait ressenti en comprenant qu’il n’aimait pas Zelo d’un amour uniquement fraternel ou amical.

 

- Mais ça me fait bizarre. Je le considérais comme mon frère !

- un frère à qui tu as envie de faire des choses salaces ! Bel esprit de famille !

- T’es con ! YongGuk frappa gentiment le torse du chanteur. Je le considérais comme mon frère au début. Et je me suis toujours dit que je n’avais pas le droit de ressentir ça, à cause de la différence d’âge. Alors je me répétais sans cesse qu’il était comme un frère pour moi …

- Tu me rassures, YongGukkie.

- … Mais maintenant, j’assume mes sentiments. Je n’ai plus peur de dire que je l’aime, que je veux finir ma vie avec lui.

- Et … une rougeur s’empara des joues d’HimChan qui baissa les yeux. Vous l’avez déjà fait ? 

- Non !! Bien sûr que non ! Il a quinze ans ! J’en ai envie, c’es sûr, mais je ne vais pas lui apprendre les joies du sexe entre hommes tout de suite, et encore moins le violer ! Ça ne va pas bien dans ta tête !

- Je demandais juste ! Pas la peine de m’agresser.

- Désolé. Même si … on ne peut pas dire qu’on a rien fait non plus.

- Mais quand ?

- Le soir où on s’est mit en couple, quand il est venu dormir. Il n’arrivait pas à dormir, alors je l’ai rejoint, et il a voulu savoir pourquoi je l’évitais, et que je ne le croyais pas quand il me disait qu’il m’aimait. Et ça a dérapé.

- Tu veux dire que vous étiez dans MON lit ? »

 

Bang se mordit la lèvre, gardant la tête baissée mais regardant discrètement HimChan.

 

« Euh …

- Vous étiez dans mon lit OUI OU NON ? Le chanteur étant furax, Bang n’essaya pas de cacher la vérité.

- Oui.

- Putain mais j’hallucine ! Vous ne pouviez pas le faire dans ton lit ? Il n’est pas loin pourtant ! Et dire que j’ai dormi dedans ! Beurk.

- Désolé. Mais dans l’action, on n’a pas pensé à ça.

- Bon je vais boire, et quand je reviens, je dors. Dans ton lit. Et demain à la première heure, je change de chambre avec ton chéri. »

 

Un sourire illumina le visage du leader qui se précipita dans le lit d’HimChan, histoire de ne pas l’énerver plus qu’il ne l’était déjà et s’installa confortablement sous les couvertures. Un sourire idiot toujours collé au visage, YongGuk entendit des voix dans le couloir. Il se releva sur un coude. Les voix étaient étouffées par la porte, il n’arrivait donc pas à reconnaitre qui était avec HimChan, mais comprenait ce qu’ils disaient.

 

« Mais pourquoi tu veux que je vienne dans ta chambre ?

- Tu ne discutes pas un ordre de ton Hyung, c’est clair ? 

- Mais …

- Avances, je te dis ! »

 

La porte s’ouvrit sur HimChan, tenant le maknae par le poignet.

« Interdiction de faire des choses salaces cette nuit. Vous attendrez demain. Bonne nuit, les tourtereaux »

Le chanteur se dirigea vers le lit libre et s’y coucha, prêt à dormir, faisant comme si Zelo n’était pas là. Le maknae rejoignit Bang en un instant, se glissant à ses côtés et l’embrassant tendrement avant de s’installer, son dos collé au torse du leader, qui approcha sa bouche de son oreille.

« À partir de demain, ce sera notre chambre rien qu’à nous. Je t’aime mon petit cœur »

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Dimanche 16 septembre 7 16 /09 /Sep 02:01
- Par x-DDM-th-x - Publié dans : OS K-Pop

Je rentre de l’entraînement avec JongUp. On a profité de notre jour de congé pour bosser de nouveaux mouvements, mais là on est juste morts. A peine arrivés à l’appartement et après nous être débarrassés de nos chaussures et nos vestes, JongUp se précipite vers HimChan qui le prend dans ses bras. Je salue tout le monde, mais une personne manque à l’appel. 

« Où est YongGuk ?
- Il doit encore être dehors. DaeHyun, utilisant les cuisses de YoungJae comme coussin, me montre la baie vitrée donnant accès au balcon. Il bosse sur une nouvelle chanson.
- On faisait trop de bruit soi-disant. »

Je traverse le salon en rigolant. C’est vrai que la discrétion n’est pas une habitude pour eux. Mais pour JongUp et HimChan, ou même YongGuk et moi non plus. J’ouvre la baie vitrée, me glisse à l’extérieur et referme derrière moi.
YongGuk est assis dos à moi sur une des chaises, une feuille et un stylo posés devant lui, en train de fumer. Je soupire. Je n’aime pas quand il fume. J’adore sa voix, et je ne veux pas qu’elle change à cause de la fumée.
J’encercle ses épaules et dépose un baiser dans son cou.

« Hello mon cœur.
- Salut.
- Vous avez bien avancé avec JongUp ? »

Je hoche la tête, profitant de l’avoir contre moi, malgré la fumée. Je le lâche alors qu’il s’avance pour éteindre sa cigarette dans le cendrier, et vais m’asseoir sur ses genoux.

« Gukkie, tu sais très bien que je n’aime pas ça !
- De quoi ? Je saisis son paquet et le secoue. Oh ça. Tu sais bien que je fume rarement.
- mais même ! Je ne veux pas que ta belle voix change à cause de cette merde. Et surtout … »

Je m’arrête, rougissant et baissant les yeux.

« Et surtout … ??
- Et surtout, si tu fumes, tu vas perdre ton souffle et … ma voix devient un murmure. Et on ne pourra plus s’embrasser comme on le fait. »

YongGuk éclate de rire, puis m’embrasse sur la joue, et me serre encore plus contre lui.

« Ça, ça ne risque pas. Rien ne m’empêchera de t’embrasser. Et puis … »

Sa main vient s’enrouler autour de la mienne tenant son paquet. Il en sort une cigarette et fait rouler le filtre entre ses lèvres sans l’allumer, puis la pose sur la table. Sa main vient se poser sur ma joue, glisse dans mon cou et rapproche nos visages. Il fait se rencontrer nos lèvres. Je ne peux empêcher ma langue d’aller caresser sa lèvre inférieure. Je sursaute dans le baiser en sentant un gout sucré alors que la langue de YongGuk vient caresser la mienne. Il interrompt assez vite le baiser, un sourire aux lèvres, tandis que je lèche les miennes, goutant encore au parfum sucré qui s’était déposé sur ma bouche pendant qu’on s’embrassait. Finalement, c’est pas si mal, ces cigarettes…

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Mercredi 3 octobre 3 03 /10 /Oct 11:48
- Par x-DDM-th-x - Publié dans : OS K-Pop

POV Hoon

 

Je sors de la salle de bains, une simple serviette autour de la taille, et regarde l’horloge suspendue au mur. J’ai encore pas mal de temps devant moi, mais je ne veux pas non plus arriver en retard. Je me saisis d’un simple jeans et une chemise blanche, et retourne à la salle de bains pour me préparer. Après m’être habillé, je me coiffe, me maquille et me dirige vers la cuisine. Je sens des bras m’enserrer la taille et des lèvres se déposer dans mon cou. Je laisse échapper un soupir de bonheur. JaeSeop est le seul qui peut me faire sentir bien, rien qu’en me frôlant.

Cela fait bientôt deux ans que nous sommes ensemble, et plus d’un an et demi que nous vivons sous le même toit. Je l’aime comme je ne pensais jamais pouvoir aimer. C’est plus que de l’amour. C’est la raison pour laquelle le ciel est bleu. Je n’aurais jamais imaginé pouvoir aimer un homme. Mais maintenant, je ne pourrais plus vivre sans lui. Il est ma raison d’être, mon oxygène.

 

Nous nous sommes rencontrés grâce à SooHyun et KiSeop, nos meilleurs amis. SooHyun, très bon cuisinier, m’avait invité, ainsi que KiSeop - que je ne connaissais pas à l’époque. Et KiSeop a ramené, avec l’accord de Soo, son meilleur ami : JaeSeop. On a bien sympathisé pendant la journée, et on a décidé de se revoir. On se retrouvait pour boire des cafés, manger un truc à midi, quand nos emplois du temps nous le permettaient. Puis un jour, il m’a demandé de le retrouver chez lui, prétextant qu’il voulait me montrer un nouveau petit café sympa, et son appartement était sur le chemin. Quand je suis arrivé sur place, il m’a fait rentrer, et m’a avoué avoir quelque chose à me dire. Et au lieu de parler, il m’a embrassé.

Sur le coup, Je n’ai pas réagi, trop choqué pour faire quoi que ce soit. Puis quand j’ai senti une langue venir caresser ma lèvre inférieure, je suis revenu à moi. J’ai essayé de le repousser, et me suis retrouvé plaqué contre la porte, une langue caressant avidement la mienne. Quand j’ai enfin pu m’échapper, je l’ai frappé, ai crié que je n’étais pas gay, puis suis parti. Quelques temps plus tard, il s’est excusé, et m’a promis que même s’il m’aimait, on pouvait rester amis. J’en étais heureux, parce que je ne voulais pas le perdre. Et peu à peu, je me suis rendu compte que je ressentais plus que de l’amitié pour lui.

 

Je lui ai longtemps caché, ne voulant pas me l’avouer à moi-même. N’ayant jamais ressenti d’attirance pour un homme, j’avais peur de ce que je ressentais : Il me manquait à peine on se séparait, je ne pensais qu’à lui, je repensais sans cesse au baiser qu’on avait échangé, me rendant compte que ça m’avait plu, et me surprenant à désirer qu’on recommence. JaeSeop m’attirait. Mais ayant ma fierté, je n’aurais jamais pu lui avouer. D’ailleurs je ne l’ai pas fait. C’est SooHyun qui s’était amusé, un soir où il nous avait invité tous les deux, à décorer nos verres avec des messages. Celui de JaeSeop était « il y a, autour de cette table, quelqu’un qui t’aime plus que tu ne peux l’imaginer ». Bien sûr, j’avais confié à mon meilleur ami que je ressentais des choses étranges pour JaeSeop, et lui avait expressément demandé de n’en parler à personne, ce qu’il n’a pas fait. Il l’a dit à KiSeop, qui s’est arrangé pour ne pas être disponible pour le souper. En voyant le message sur son verre, JaeSeop a regardé bizarrement SooHyun, qui lui a lancé un clin d’œil, puis m’a désigné d’un coup de tête discret. Je me suis fait draguer tout le long du repas, sans rien comprendre au comportement de JaeSeop. Et quand je suis parti - assez tôt, car je travaillais le lendemain - il m’a suivi dehors. Quand je m’en suis rendu compte, je me suis retourné et me suis retrouvé collé contre le torse de JaeSeop. Mon cœur battait à tout rompre, et mes joues s’étaient colorées de rouge. Il passa ses bras autour de ma taille, me serrant contre lui. Je me blottis dans ses bras, mes mains allant caresser son dos. Il me souhaita bonne route, et s’éloigna, me gardant tout de même dans ses bras. Nos yeux se croisèrent, et sans que je comprenne, je me jetai sur ses lèvres.

Elles étaient douces et chaudes, et étaient légèrement parfumées par le dessert à la framboise que SooHyun avait concocté. Je restai sans bouger quelques secondes, et commençai à m’éloigner. Aussitôt, JaeSeop glissa sa main dans ma nuque et m’embrassai à son tour, attrapant ma lèvre inférieure entre les siennes et la suçotant tendrement. Je laissai échapper un gémissement, tandis que la langue de JaeSeop rejoignit la mienne, entamant un doux ballet.

 

J’ai mis longtemps à accepter ses marques d’affection. A cause de ma fierté, je n’assumai pas de sortir avec un homme. Je le repoussais tout le temps, même pour le moindre câlin. Jusqu’au moment où il n’en pouvait plus, que nous nous disputions, et que j’accepte ses caresses, jusqu’à ce que ma fierté reprenne le dessus. Le jour où nous avons emménagé ensemble, je me suis rendu compte que ça ne pouvait plus durer comme ça. Et depuis nous passons notre temps à se faire des papouilles, des câlins, à s’embrasser. J’ai complètement accepté que j’étais homosexuel. Mais …

La voix de JaeSeop me sort de mes pensées.

 

« Tu rentres tard ce soir ? J’entends dans sa voix qu’il est triste. Je prends ses mains dans les miennes.

- Non, je vais juste passer dire bonjour à SooHyun. 

- Ok »

 

Pourquoi je continue de lui mentir ? Je n’avais pas besoin de lui dire ça. Il sait où je vais, et ce que je vais y faire. Il le sait trop bien.

Je me retourne et me blottit contre lui. J’ai horreur de le blesser comme ça. Mais je n’arrive pas à arrêter. Je l’aime, c’est l’homme de ma vie. Alors pourquoi je n’arrête pas de le faire souffrir ?

Je me recule, et caresse sa joue, essuyant la larme qui s’est échappée de ses yeux. Je l’embrasse tendrement, butine ses lèvres jusqu’à ce qu’il m’accorde l’accès à sa langue. Le baiser s’approfondit, mais reste tendre. Nos lèvres se séparent, et je cache ma tête dans son cou, ne voulant pas lui montrer que je suis au bord des larmes. Je me sépare de lui après avoir déposé une dernières fois mes lèvres sur les siennes.

 

« Je dois y aller sinon je vais être en retard.

- Ok, à toute à l’heure. »

 

J’attrape mes clefs, une veste et sort de l’appartement. Je prends la voiture, et m’engage dans le trafic de la ville.

Pourquoi je n’arrive pas à être un mec bien ? J’aime JaeSeop de tout mon être. Mais je le trompe quand même. Il le sait très bien et je sais que ça le blesse. Ça me tue de le voir ainsi. J’ai essayé d’arrêter d’aller voir cette fille. Mais à chaque fois, je retourne vers elle. Ce n’est même pas une question de fierté : ça ne me gêne plus depuis longtemps d’être dominé. Et ce n’est même pas pour le sexe. Je ressens beaucoup moins de choses que quand je le fais avec JaeSeop. Je voudrais juste arrêter d’agir comme ça.

Alors pourquoi je continue ? Je le vois, ça le tue littéralement. Chaque fois que je passe la porte de notre appartement pour aller à ces rendez-vous, je le vois dépérir de plus en plus. Et je ne veux plus lui faire de mal. Je le détruis.

Je me parque devant un petit immeuble. Je sonne à l’interphone, et entends le son caractéristique du déverrouillage de la porte que je pousse. Je monte les escaliers jusqu’à arriver au dernier étage, et frappe à l’une des portes. Elle s’ouvre doucement.

 

« Salut Jessica »

 

 

Je m’assieds au bord du lit, dos à Jessica et totalement désemparé, ma main frottant ma nuque.

 

« Je suis désolé. Je ne sais pas ce que j’ai aujourd’hui.

- écoute Hoon, il faut qu’on arrête de se voir. C’est dommage parce que t’es vraiment un bon coup mais …

- Pourquoi ?

- la seule chose qui nous lie est le sexe, et tu n’arrives même pas à bander, tellement ton esprit est accaparé par ton chéri. Ça ne sert à rien dans ces cas-là. Franchement, dit-moi pourquoi tu continue de coucher avec moi, alors que tu es dingue de lui à en crever ?

- …

- Soit un vrai mec. Assumes tes sentiments et ton homosexualité, putain !

- Je les assume complètement !

- Ce n’est pas l’impression que tu donnes. Tu donnes juste l’impression d’être un connard. Un connard qui couche avec des gonzesses pour se prouver qu’il est encore un homme, malgré le fait qu’il soit gay ! »

 

Je me tourne vers elle, choqué. Je me rhabille et sort de chez elle, fou de rage. Je rentre dans ma voiture, et démarre à toute vitesse, manquant de causer un accident. Je sors rapidement de la ville, alors que ma vue se brouille.

Je m’arrête sur le coté, coupe le moteur et craque. Je laisse sortir toute ma tristesse et ma rage. Tout ça parce que Jessica a parfaitement raison. Je suis un connard. Même si j’ai accepté le fait que mon cœur bat et battra toujours pour JaeSeop, j’ai continué à coucher avec elle, à mentir à la seule personne qui compte à mes yeux.

Peu à peu, mes sanglots se transforment en pleurs, et ma respiration se calme. Je saisis mon téléphone et compose un numéro. Une seule tonalité retentit avant que mon interlocuteur ne décroche.

 

« Hel…

- Soo..SooHyun, je peux venir chez toi ? Ma voix tremble. On entend clairement que je pleure. J’ai … J’ai besoin de toi.

- Bien sûr Hoonie. Je t’attends »

 

 

A peine a-t-il ouvert la porte que je me jette dans ses bras, mes joues toujours inondées de larmes. SooHyun me sert contre lui, caressant mon dos pour me calmer, me murmurant des mots apaisants à l’oreille.

 

« Allez, calme-toi, comme ça tu pourras tout me raconter. »

 

Je hoche la tête, et me concentre sur ma respiration, inspirant et expirant le plus calmement possible, sans me préoccuper des soubresauts causés par mes pleurs. Quand je sens que je peux de nouveau parler, je me sépare de SooHyun et essuie mes larmes.

 

« Je suis un gros con. Je l’aime, putain ! Pourquoi je ne peux pas m’en empêcher ?

- Qu’est-ce qu’il s’est passé ?

- Je me suis fait jeter.

- Et tu dis que tu es un gros con ? C’est JaeSeop le gros con ! Il vient de quitter le mec le plus génial de la terre et …

- JaeSeop n’y ait pour rien.

- Euh je suis perdu là. Tu t’es fait jeter par JaeSeop, mais il n’a rien fait ?

- …

- Tu peux tout me dire, tu sais. Je suis ton meilleur ami.

- Alors promets-moi de ne pas m’interrompre, sinon je n’y arriverais pas.

- Promis. »

 

Je ferme les yeux, et me concentre sur ma respiration. Je pousse un soupir et me lance.

 

« Je sors avec l’amour de ma vie, mais ça fait presque un an que je le trompe avec une fille. Je ne ressens rien pour elle. Même pas une attirance physique. Quand je suis parti aujourd’hui, JaeSeop était au bord des larmes, et comme un con je suis parti quand même. Mais je m’inquiétais tellement pour lui que arrivé chez Jess, je n’ai même pas pu bander. Alors elle m’a dit qu’on allait plus se voir, parce que ça ne servait à rien, vu que je ne faisais que penser à JaeSeop. Elle m’a aussi dit que j’étais un gros connard qui couchait avec une fille juste pour prouver que j’étais encore un homme, même en étant homo. »

 

Je recommence à pleurer, n’osant relever les yeux vers SooHyun. Je suis soudain projeté à terre, une violente douleur venant de mon ventre. Je lève les yeux et vois mon meilleur ami déplier et plier ses doigts. J’aurais pu bloquer son poing, mais il m’a pris par surprise.

 

« Cette fille a parfaitement raison. Tu es un gros connard Hoon ! JaeSeop est l’incarnation du petit copain parfait. Il est beau gosse, gentil, poli, il cuisine aussi bien que moi, …

- Il est câlin, adorable, et c’est un dieu du sexe.

- J’en demandais pas autant. Bref. Comment tu peux tromper un mec comme ça ?

- Je ne sais pas Soo, Je ne sais pas.

- Et surtout depuis autant de temps ! Il aurait dû le voir et te plaquer depuis longtemps.

- Il le sait. Depuis huit mois. Et je vois que ça le fait souffrir.

- Et il est resté avec toi ? Putain mais … »

 

SooHyun m’attrape par le poignet et me tire hors de son appartement jusqu’en bas de son immeuble.

 

« Cette Jess … c’est bien son nom ? Je hoche la tête. Ouais Jess t’a plaqué, mais tu ne ressens rien pour elle. Tu as enfin l’occasion de bien te conduire. Alors maintenant, tu rentres chez toi, tu embrasses ton chéri, lui racontes TOUT. Et tu t’excuses. Et si tu recommences à coucher avec une miss, je te frapperais plus fort qu’aujourd’hui, et je demanderais à KiSeop de m’aider. C’est clair ? 

- Tu n’arriveras pas à grand-chose avec KiSeop.

- C’est vrai. Je demanderais à JaeSeop alors. Il doit avoir de la force pour réussir à te soumettre. »

 

Il rigole en me poussant dans ma voiture alors que mes joues virent à l’écarlate. Avant qu’il ne parvienne à me faire asseoir sur mon siège, j’attrape son cou et l’embrasse sur la joue.

 

« Merci SooHyun. Tu es le meilleur ami au monde. »

 

Je monte dans ma voiture et démarre. Je roule à toute vitesse jusqu’à chez moi. Je me rends compte que de sortir avec Jess ne m’apportait rien, au contraire. J’ai perdu la confiance de JaeSeop, et j’ai failli le perdre lui. Je ne sais pas ce que j’aurais fait s’il m’avait quitté quand il a découvert que je le trompais. Parfois je me suis dit qu’il aurait mieux valu pour lui qu’il me quitte sur le champ. Il ne souffrirait pas comme il souffre maintenant.

Je me parque enfin devant chez nous, et rentre dans l’immeuble. Le voyant de l’ascenseur clignote, signe qu’il est occupé. Je n’ai pas le temps d’attendre. Je commence à grimper les escaliers quatre par quatre. Enfin devant la porte. Je l’ouvre en trombe, tombant sur une vision d’horreur.
JaeSeop est étendu sur le sol, des larmes coulent sur ses joues et j’entends des sanglots sortir de sa gorge. Je me jette à terre à coté de lui, passant ma main sur sa joue.

 

« JaeSeop, tu m’entends ? Mon cœur ? »

 

Il ne me répond pas, poussant un gémissement quand je lui tourne le visage vers moi. Je le prends dans mes bras, et l’amène jusqu’à notre chambre, le déposant sur le lit.

Mon dieu que s’est-il passé ?

 

 

POV JaeSeop

 

J’entends l’eau de la douche couler. Hoon se prépare pour un autre rendez-vous. Je passe ma main dans mes cheveux courts en soupirant. J’en ai marre de souffrir. Mais je ne peux pas vivre sans lui. Sinon je l’aurais quitté depuis longtemps. Je le vois se faire beau pour ces filles, plusieurs fois par mois. A chaque fois, il me ment, me disant qu’il va voir SooHyun. Mais je sais très bien ce qu’il va faire.

Il entre dans la cuisine sans me voir. Je le prends dans mes bras, son dos contre mon torse et l’embrasse dans le cou. J’adore l’avoir contre moi comme ça. C’est les seuls moments où je suis sûr qu’il n’appartient qu’à moi, et je le ressens encore plus quand nous faisons l’amour. Quand il est sous moi, s’abandonnant complètement à moi, laissant échapper ses gémissements et ses cris, me disant qu’il m’aime … Je retiens mes larmes, les sentant prêtes à déborder de mes yeux.

 

« Tu rentres tard ce soir ? Je ne sais pas pourquoi je lui demande, alors que je sais que ça réponse va me blesser.

- Non, je vais juste passer dire bonjour à SooHyun. Toujours la même réponse. Il n’a pas besoin de me le dire, il le sait.

- Ok »

 

Il se retourne et me prend dans ses bras, tandis que je le serre encore plus fort contre moi. Se reculant, il me regarde dans les yeux et caresse ma joue, puis fait se rejoindre nos lèvres en douceur, déposant des baisers papillons sur ma bouche jusqu’à ce que je lui laisse l’accès à ma langue. Il interrompt le baiser, et glisse sa tête dans mon cou.

Si je pouvais, je le garderais à jamais contre moi. Sentir son parfum, la douceur de sa peau, entendre sa voix me murmurer à l’oreille des mots doux, son rire s’élever quand je le chatouille, voir son sourire quand il se lève le matin. J’aimerais être le seul à parcourir son corps. Le seul à recevoir ses caresses.

Il m’embrasse une dernière fois et s’éloigne.

 

« Je dois y aller sinon je vais être en retard.

- Ok, à toute à l’heure. »

 

Je ne peux pas m’empêcher de le suivre quand il se dirige vers l’entrée. Des larmes coulent sur mes joues, mais je me retiens de faire trop de bruit, pour ne pas compliquer encore plus les choses. Hoon se saisit de ses affaires et sort, sans même me regarder. J’éclate en sanglots à peine la porte se referme derrière lui. J’en ai marre. J’en peux plus de cette vie. Hoon est l’homme de ma vie, je veux finir ma vie avec lui, mais s’il continue je crois que je vais me barrer. Je sais que ça a été dur pour lui d’accepter son homosexualité, à cause de sa fierté. Mais depuis qu’on s’est installés ensemble, il n’y avait plus de problèmes. Enfin je le pensais. Jusqu’au jour où un téléphone a brisé toutes mes illusions.

Il n’a plus jamais refusé une seule de mes caresses depuis le jour où nous avons pris cet appartement. Mais sans cette fille qu’il voit, est-ce qu’il accepterait encore mes baisers ? J’ai peur que si je l’oblige à ne plus la voir, il ne puisse plus supporter nos contacts, comme au début de notre relation. Je ne pourrais pas le supporter. J’ai besoin de sentir son corps contre le mien, de l’embrasser.

Je sens mes jambes lâcher. J’ai juste le temps de tendre les bras pour me rattraper un minimum. Je reste au sol, me roulant en boule, mes larmes coulant toujours. Si seulement je pouvais dormir. Dormir et tout oublier. Oublier que mon amour finira par me tuer.

 

 

POV Hoon

 

J’essuie une nouvelle fois ses larmes, sans me préoccuper de celles qui dévalent mes joues au même moment. Je suis tellement inquiet. Ça fait une heure qu’il est couché, presque sans bouger, des perles d’eau salée sortant de ses yeux. J’essaie de le réveiller en l’appelant, en caressant sa main que je tiens dans les miennes.

 

« Mon amour, s’il te plait réveilles-toi. Je t’aime »

 

Je vais déposer mes lèvres sur son front. Il est brûlant. Je vais à la salle de bains, attrape un gant de toilette que j’humidifie et retourne vers JaeSeop. Je passe doucement le gant sur son front et dans son cou. Il remue légèrement, un frisson parcourant sa peau au contact de l’eau glacée. Je repasse dans son cou doucement, descendant un peu sur son torse dévoilé par sa chemise qu’il n’avait pas boutonnée jusqu’en haut. Une plainte sort de ses lèvres, et ses yeux s’entrouvrent enfin.

 

« Ho..Hoon, t’es déjà là ? Et … pourquoi je suis dans notre lit ? »

 

Je me jette à son cou, le plaquant contre le matelas. Il m’enlace à son tour, plus faiblement.

 

« JaeSeop, enfin ! J’ai eu tellement peur, si tu savais ! Quand je t’ai trouvé gisant dans l’entrée, je … j’ai cru que je t’avais perdu. Je suis désolé, mon cœur. Tout ça c’est à cause de moi je le sais. C’est de ma faute si tu souffres. Je … Je te trom.. JaeSeop me pousse pour qu’on soit face à face et pose un doigt sur mes lèvres pour me faire taire.

- Tu n’es pas obligé de le dire. Je suis au courant.

- Je sais. Mais je veux être franc et te l’avouer. Je respire profondément. Je te trompe avec une fille depuis presque un an. Je ne pourrais même pas te dire pourquoi. Je n’ai jamais rien ressenti pour elle. Même pas une attirance physique. Mais maintenant, je te promets que plus jamais je ne te tromperais. J’en peux plus de souffrir, de te blesser.

- Hoonie …

- Je ne te mérite pas. Tu aurais dû te barrer quand tu l’as appris. Et moi je n’aurais jamais dû continuer à le faire. Je n’aurais même pas dû commencer à le faire ! Je suis qu’un connard.

- Hoon …

- Putain mais comment j’ai pu te tromper avec elle ? Tu es la meilleure chose qui me soit arrivé dans la vie. Je veux finir ma vie avec toi. Je ne veux appartenir qu’à toi, que tu saches que malgré le fait que je sois un gros con qui couche avec une miss alors que j’ai le meilleur petit ami du monde, je ne pense qu’à toi, je ne veux que toi. Et surtout que tu ne t’imagines pas que j’aie fait ça parce que je n’assume pas d’être avec toi, ou que je n’assume pas d’être homo..

- Tais-toi Hoon ! »

 

Je me stoppe directement et lève les yeux vers lui. Il passe sa main sur ma joue, essuyant mes larmes.

 

« Oui ça m’a blessé. Oui j’ai failli te quitter. Encore aujourd’hui je me suis demandé pourquoi je restais avec toi. Mais comme toi qui ne pouvais arrêter de coucher avec cette fille, moi je ne pouvais pas m’enfuir loin de toi et de la souffrance que tu m’infligeais. Parce que j’aurais souffert encore plus d’être séparé de toi. Et j’avais peur que, si je t’empêchais de la voir, tu refuserais mes gestes d’affection, comme au début de notre relation.

- Non jamais je … des doigts se posent sur mes lèvres, m’intimant de me taire, ce que je fais.

- Mais quand je te voyais souffrir, quand je t’entendais pleurer pendant la nuit, croyant que je dormais, quand tu venais te blottir dans mes bras, je savais que tu n’y pouvais rien. Que tu aurais voulu tout arrêter. Et je n’ai jamais réussi à t’en vouloir. Je t’aime Hoonie. Je t’aime plus que tout, plus que ma vie. »

 

Ses doigts, qui étaient toujours sur mes lèvres, glissent jusqu’à mon menton, continuent de tracer un chemin de feu dans mon cou et vont caresser ma nuque, rapprochant nos visages et unissant nos lèvres, m’empêchant de lui répondre. Sa langue vient tout de suite à la rencontre de la mienne, commençant un ballet passionné, tandis qu’il me pousse, se retrouvant au dessus de moi. Il prend mes mains dans les siennes et les bloque de chaque coté de ma tête, continuant de m’embrasser avec amour. Je laisse échapper un gémissement en sentant son torse contre le mien, séparés par nos habits, alors qu’il remonte mes mains jusqu’au dessus de ma tête, libérant l’une des siennes pour aller déboutonner ma chemise. Nous stoppons le baiser, à court de souffle.

Il décroche ma ceinture, toujours à une main, et la fait glisser hors des passants. Il s’asseye à califourchon au niveau de mon entre-jambes, se frottant doucement contre la déformation commençant lentement à apparaitre dans mon boxer. JaeSeop commence à m’attacher à la tête de lit à l’aide de ma ceinture.

 

« Non... Jae... Non JaeSeop s’il te plait. Il s’approche de mon oreille, promène sa langue sur le lobe.

- Je veux que tu comprennes que tu es à moi, que tu m’appartiens, à tout jamais. Si vraiment ça te déplait, défends-toi et repousses-moi. »

 

En disant ça, il donne un coup de bassin plus appuyé me tirant un gémissement, tout en finissant de m’attacher. Dès que le lien est bien serré, il m’embrasse, sa langue venant caresser la mienne pour se retirer immédiatement, puis descendant, ses lèvres parcourant mon cou, s’arrêtant parfois pour mordiller la peau offerte ou pour la marquer d’un suçon. Je ne peux m’empêcher de tirer sur mes liens, voulant caresser le corps de l’homme que j’aime. Sa bouche continue son parcours, mordillant une clavicule, passant entre les pectoraux, puis remontant légèrement, allant jouer avec un de mes tétons, durcissant au contact de cette langue humide et chaude, et des doigts caressant l’autre. Il continue de descendre, embrassant la moindre parcelle de peau atteignable, apposant sa marque çà et là. Il arrive enfin au niveau de mon pantalon, finissant de me l’enlever tout en me caressant à travers mon boxer.

 

« Jae~

- Oui mon cœur ?

- Toi aussi… déshabille-toi.

- Je ne sais pas si tu le mérites.

- S’il te plait Jae… »

 

Il accède à ma requête, se déshabillant totalement. Je me mords la lèvre, admirant l’homme de ma vie. Ses lèvres qui ont parcouru mon corps et m’ont embrassé tant de fois, son torse musclé contre lequel j’aime me blottir, ses mains qui savent être douces et brutales en même temps, son sexe dressé si désirable. Je me tortille, maudissant cette ceinture qui m’empêche de me jeter sur JaeSeop. Il finit par remonter sur le lit, m’enlevant mon dernier vêtement. Il s’installe entre mes jambes relevées et me caresse. Ou plutôt il me frustre, passant ses doigts le long de mon sexe, aussi léger qu’une plume.

Il me caresse plus franchement, mes gémissements de frustration se transformant en gémissements de plaisir. Sa langue vient se promener sur mon membre, puis ses lèvres. Je tire sur mon lien, désirant plus que tout m’en libérer, même si ça m’oblige à subir les caresses de JaeSeop. Je suis complètement soumis à lui, et j’adore ça. Je lui appartiens totalement. Ça a toujours été le cas, mais je le ressens encore plus fortement à ce moment, attaché à la tête de lit, mes entraves me coupant légèrement la peau.

 

« Jae...plus vite.. »

 

Il accélère ses vas-et-viens me faisant crier. J’essaie de me retenir, mordant ma lèvre inférieure.

 

« Je vais… Jae… »

 

Je n’ai pas le temps de finir ma phrase que je me libère dans un cri. JaeSeop se relève, avalant ma semence. Il vient m’embrasser tendrement. Nos langues se rejoignent, se caressent. J’attrape la sienne entre mes lèvres et la suçote. Je fais tout pour faire durer le baiser. Mais il s’éloigne finalement, se mettant à genoux entre mes jambes.

 

« C’est que tu es déjà prêt pour un deuxième round. Il repart à la découverte de mon ventre, faisant apparaitre un nouveau suçon sur ma peau.

- Je suis toujours prêt avec toi. Je sens mes joues devenir rouges, alors qu’il caresse l’intérieur de mes cuisses. Il relève les yeux vers moi, alors qu’un sourire moqueur apparait sur ses lèvres.

- Ce n’était pas le cas avec ta maîtresse ?

- … Je n’ose pas lui avouer, mais son rire résonnant dans la pièce confirme qu’il a compris.

- C’est une des plus belles preuves d’amour que tu pouvais me faire. Et ça m’arrange, parce que j’ai bien l’intention de t’envoyer au septième ciel ce soir. »

 

Il écarte un peu plus mes jambes, les relevant légèrement en même temps. Je laisse échapper un cri lorsque sa langue vient glisser contre mon intimité. Elle s’infiltre en moi, détendant mes chairs et me faisant gémir de plaisir.

JaeSeop me tend deux doigts, que je m’empresse de couvrir de salive. Ils rejoignent sa langue, me tirant d’autres gémissements.

 

« JaeSeop … viens

- Mais c’est que tu es impatient aujourd’hui.

- C’est t…toi qui me rends fou. »

 

Il attrape du lubrifiant dans le tiroir de la table de nuit, et en étale sur son sexe. Il se positionne au dessus de moi et me regarde, cherchant dans mes yeux un accord dont il n’a pas besoin. Il s’enfonce en moi doucement, venant m’embrasser, mordillant ma lèvre inférieure. Il glisse sa tête dans mon cou, approche sa bouche de mon oreille.

 

« Je t’aime »

 

 

Je me réveille doucement, profitant de la chaleur des couvertures au maximum, malgré le fait que JaeSeop doit être loin depuis un moment. Je me redresse, m’appuyant contre la tête de lit et regarde mes poignets. Ils sont couverts de griffures, certaines saignant légèrement. Je caresse de mon pouce ces marques le sourire aux lèvres.

Je me lève, allant à la salle de bains tout en m’étirant. Arrivé devant le miroir, j’éclate de rire. Un énorme suçon orne mon cou, en plus de la multitude couvrant mon torse, certains étant déjà sur le point de disparaître.

JaeSeop a apposé sa marque sur moi pour montrer à tout le monde que je suis pris.

Je lui appartiens.

Pour toujours.

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