OS K-Pop

Mercredi 3 octobre 3 03 /10 /Oct 11:48
- Par x-DDM-th-x - Publié dans : OS K-Pop

POV Hoon

 

Je sors de la salle de bains, une simple serviette autour de la taille, et regarde l’horloge suspendue au mur. J’ai encore pas mal de temps devant moi, mais je ne veux pas non plus arriver en retard. Je me saisis d’un simple jeans et une chemise blanche, et retourne à la salle de bains pour me préparer. Après m’être habillé, je me coiffe, me maquille et me dirige vers la cuisine. Je sens des bras m’enserrer la taille et des lèvres se déposer dans mon cou. Je laisse échapper un soupir de bonheur. JaeSeop est le seul qui peut me faire sentir bien, rien qu’en me frôlant.

Cela fait bientôt deux ans que nous sommes ensemble, et plus d’un an et demi que nous vivons sous le même toit. Je l’aime comme je ne pensais jamais pouvoir aimer. C’est plus que de l’amour. C’est la raison pour laquelle le ciel est bleu. Je n’aurais jamais imaginé pouvoir aimer un homme. Mais maintenant, je ne pourrais plus vivre sans lui. Il est ma raison d’être, mon oxygène.

 

Nous nous sommes rencontrés grâce à SooHyun et KiSeop, nos meilleurs amis. SooHyun, très bon cuisinier, m’avait invité, ainsi que KiSeop - que je ne connaissais pas à l’époque. Et KiSeop a ramené, avec l’accord de Soo, son meilleur ami : JaeSeop. On a bien sympathisé pendant la journée, et on a décidé de se revoir. On se retrouvait pour boire des cafés, manger un truc à midi, quand nos emplois du temps nous le permettaient. Puis un jour, il m’a demandé de le retrouver chez lui, prétextant qu’il voulait me montrer un nouveau petit café sympa, et son appartement était sur le chemin. Quand je suis arrivé sur place, il m’a fait rentrer, et m’a avoué avoir quelque chose à me dire. Et au lieu de parler, il m’a embrassé.

Sur le coup, Je n’ai pas réagi, trop choqué pour faire quoi que ce soit. Puis quand j’ai senti une langue venir caresser ma lèvre inférieure, je suis revenu à moi. J’ai essayé de le repousser, et me suis retrouvé plaqué contre la porte, une langue caressant avidement la mienne. Quand j’ai enfin pu m’échapper, je l’ai frappé, ai crié que je n’étais pas gay, puis suis parti. Quelques temps plus tard, il s’est excusé, et m’a promis que même s’il m’aimait, on pouvait rester amis. J’en étais heureux, parce que je ne voulais pas le perdre. Et peu à peu, je me suis rendu compte que je ressentais plus que de l’amitié pour lui.

 

Je lui ai longtemps caché, ne voulant pas me l’avouer à moi-même. N’ayant jamais ressenti d’attirance pour un homme, j’avais peur de ce que je ressentais : Il me manquait à peine on se séparait, je ne pensais qu’à lui, je repensais sans cesse au baiser qu’on avait échangé, me rendant compte que ça m’avait plu, et me surprenant à désirer qu’on recommence. JaeSeop m’attirait. Mais ayant ma fierté, je n’aurais jamais pu lui avouer. D’ailleurs je ne l’ai pas fait. C’est SooHyun qui s’était amusé, un soir où il nous avait invité tous les deux, à décorer nos verres avec des messages. Celui de JaeSeop était « il y a, autour de cette table, quelqu’un qui t’aime plus que tu ne peux l’imaginer ». Bien sûr, j’avais confié à mon meilleur ami que je ressentais des choses étranges pour JaeSeop, et lui avait expressément demandé de n’en parler à personne, ce qu’il n’a pas fait. Il l’a dit à KiSeop, qui s’est arrangé pour ne pas être disponible pour le souper. En voyant le message sur son verre, JaeSeop a regardé bizarrement SooHyun, qui lui a lancé un clin d’œil, puis m’a désigné d’un coup de tête discret. Je me suis fait draguer tout le long du repas, sans rien comprendre au comportement de JaeSeop. Et quand je suis parti - assez tôt, car je travaillais le lendemain - il m’a suivi dehors. Quand je m’en suis rendu compte, je me suis retourné et me suis retrouvé collé contre le torse de JaeSeop. Mon cœur battait à tout rompre, et mes joues s’étaient colorées de rouge. Il passa ses bras autour de ma taille, me serrant contre lui. Je me blottis dans ses bras, mes mains allant caresser son dos. Il me souhaita bonne route, et s’éloigna, me gardant tout de même dans ses bras. Nos yeux se croisèrent, et sans que je comprenne, je me jetai sur ses lèvres.

Elles étaient douces et chaudes, et étaient légèrement parfumées par le dessert à la framboise que SooHyun avait concocté. Je restai sans bouger quelques secondes, et commençai à m’éloigner. Aussitôt, JaeSeop glissa sa main dans ma nuque et m’embrassai à son tour, attrapant ma lèvre inférieure entre les siennes et la suçotant tendrement. Je laissai échapper un gémissement, tandis que la langue de JaeSeop rejoignit la mienne, entamant un doux ballet.

 

J’ai mis longtemps à accepter ses marques d’affection. A cause de ma fierté, je n’assumai pas de sortir avec un homme. Je le repoussais tout le temps, même pour le moindre câlin. Jusqu’au moment où il n’en pouvait plus, que nous nous disputions, et que j’accepte ses caresses, jusqu’à ce que ma fierté reprenne le dessus. Le jour où nous avons emménagé ensemble, je me suis rendu compte que ça ne pouvait plus durer comme ça. Et depuis nous passons notre temps à se faire des papouilles, des câlins, à s’embrasser. J’ai complètement accepté que j’étais homosexuel. Mais …

La voix de JaeSeop me sort de mes pensées.

 

« Tu rentres tard ce soir ? J’entends dans sa voix qu’il est triste. Je prends ses mains dans les miennes.

- Non, je vais juste passer dire bonjour à SooHyun. 

- Ok »

 

Pourquoi je continue de lui mentir ? Je n’avais pas besoin de lui dire ça. Il sait où je vais, et ce que je vais y faire. Il le sait trop bien.

Je me retourne et me blottit contre lui. J’ai horreur de le blesser comme ça. Mais je n’arrive pas à arrêter. Je l’aime, c’est l’homme de ma vie. Alors pourquoi je n’arrête pas de le faire souffrir ?

Je me recule, et caresse sa joue, essuyant la larme qui s’est échappée de ses yeux. Je l’embrasse tendrement, butine ses lèvres jusqu’à ce qu’il m’accorde l’accès à sa langue. Le baiser s’approfondit, mais reste tendre. Nos lèvres se séparent, et je cache ma tête dans son cou, ne voulant pas lui montrer que je suis au bord des larmes. Je me sépare de lui après avoir déposé une dernières fois mes lèvres sur les siennes.

 

« Je dois y aller sinon je vais être en retard.

- Ok, à toute à l’heure. »

 

J’attrape mes clefs, une veste et sort de l’appartement. Je prends la voiture, et m’engage dans le trafic de la ville.

Pourquoi je n’arrive pas à être un mec bien ? J’aime JaeSeop de tout mon être. Mais je le trompe quand même. Il le sait très bien et je sais que ça le blesse. Ça me tue de le voir ainsi. J’ai essayé d’arrêter d’aller voir cette fille. Mais à chaque fois, je retourne vers elle. Ce n’est même pas une question de fierté : ça ne me gêne plus depuis longtemps d’être dominé. Et ce n’est même pas pour le sexe. Je ressens beaucoup moins de choses que quand je le fais avec JaeSeop. Je voudrais juste arrêter d’agir comme ça.

Alors pourquoi je continue ? Je le vois, ça le tue littéralement. Chaque fois que je passe la porte de notre appartement pour aller à ces rendez-vous, je le vois dépérir de plus en plus. Et je ne veux plus lui faire de mal. Je le détruis.

Je me parque devant un petit immeuble. Je sonne à l’interphone, et entends le son caractéristique du déverrouillage de la porte que je pousse. Je monte les escaliers jusqu’à arriver au dernier étage, et frappe à l’une des portes. Elle s’ouvre doucement.

 

« Salut Jessica »

 

 

Je m’assieds au bord du lit, dos à Jessica et totalement désemparé, ma main frottant ma nuque.

 

« Je suis désolé. Je ne sais pas ce que j’ai aujourd’hui.

- écoute Hoon, il faut qu’on arrête de se voir. C’est dommage parce que t’es vraiment un bon coup mais …

- Pourquoi ?

- la seule chose qui nous lie est le sexe, et tu n’arrives même pas à bander, tellement ton esprit est accaparé par ton chéri. Ça ne sert à rien dans ces cas-là. Franchement, dit-moi pourquoi tu continue de coucher avec moi, alors que tu es dingue de lui à en crever ?

- …

- Soit un vrai mec. Assumes tes sentiments et ton homosexualité, putain !

- Je les assume complètement !

- Ce n’est pas l’impression que tu donnes. Tu donnes juste l’impression d’être un connard. Un connard qui couche avec des gonzesses pour se prouver qu’il est encore un homme, malgré le fait qu’il soit gay ! »

 

Je me tourne vers elle, choqué. Je me rhabille et sort de chez elle, fou de rage. Je rentre dans ma voiture, et démarre à toute vitesse, manquant de causer un accident. Je sors rapidement de la ville, alors que ma vue se brouille.

Je m’arrête sur le coté, coupe le moteur et craque. Je laisse sortir toute ma tristesse et ma rage. Tout ça parce que Jessica a parfaitement raison. Je suis un connard. Même si j’ai accepté le fait que mon cœur bat et battra toujours pour JaeSeop, j’ai continué à coucher avec elle, à mentir à la seule personne qui compte à mes yeux.

Peu à peu, mes sanglots se transforment en pleurs, et ma respiration se calme. Je saisis mon téléphone et compose un numéro. Une seule tonalité retentit avant que mon interlocuteur ne décroche.

 

« Hel…

- Soo..SooHyun, je peux venir chez toi ? Ma voix tremble. On entend clairement que je pleure. J’ai … J’ai besoin de toi.

- Bien sûr Hoonie. Je t’attends »

 

 

A peine a-t-il ouvert la porte que je me jette dans ses bras, mes joues toujours inondées de larmes. SooHyun me sert contre lui, caressant mon dos pour me calmer, me murmurant des mots apaisants à l’oreille.

 

« Allez, calme-toi, comme ça tu pourras tout me raconter. »

 

Je hoche la tête, et me concentre sur ma respiration, inspirant et expirant le plus calmement possible, sans me préoccuper des soubresauts causés par mes pleurs. Quand je sens que je peux de nouveau parler, je me sépare de SooHyun et essuie mes larmes.

 

« Je suis un gros con. Je l’aime, putain ! Pourquoi je ne peux pas m’en empêcher ?

- Qu’est-ce qu’il s’est passé ?

- Je me suis fait jeter.

- Et tu dis que tu es un gros con ? C’est JaeSeop le gros con ! Il vient de quitter le mec le plus génial de la terre et …

- JaeSeop n’y ait pour rien.

- Euh je suis perdu là. Tu t’es fait jeter par JaeSeop, mais il n’a rien fait ?

- …

- Tu peux tout me dire, tu sais. Je suis ton meilleur ami.

- Alors promets-moi de ne pas m’interrompre, sinon je n’y arriverais pas.

- Promis. »

 

Je ferme les yeux, et me concentre sur ma respiration. Je pousse un soupir et me lance.

 

« Je sors avec l’amour de ma vie, mais ça fait presque un an que je le trompe avec une fille. Je ne ressens rien pour elle. Même pas une attirance physique. Quand je suis parti aujourd’hui, JaeSeop était au bord des larmes, et comme un con je suis parti quand même. Mais je m’inquiétais tellement pour lui que arrivé chez Jess, je n’ai même pas pu bander. Alors elle m’a dit qu’on allait plus se voir, parce que ça ne servait à rien, vu que je ne faisais que penser à JaeSeop. Elle m’a aussi dit que j’étais un gros connard qui couchait avec une fille juste pour prouver que j’étais encore un homme, même en étant homo. »

 

Je recommence à pleurer, n’osant relever les yeux vers SooHyun. Je suis soudain projeté à terre, une violente douleur venant de mon ventre. Je lève les yeux et vois mon meilleur ami déplier et plier ses doigts. J’aurais pu bloquer son poing, mais il m’a pris par surprise.

 

« Cette fille a parfaitement raison. Tu es un gros connard Hoon ! JaeSeop est l’incarnation du petit copain parfait. Il est beau gosse, gentil, poli, il cuisine aussi bien que moi, …

- Il est câlin, adorable, et c’est un dieu du sexe.

- J’en demandais pas autant. Bref. Comment tu peux tromper un mec comme ça ?

- Je ne sais pas Soo, Je ne sais pas.

- Et surtout depuis autant de temps ! Il aurait dû le voir et te plaquer depuis longtemps.

- Il le sait. Depuis huit mois. Et je vois que ça le fait souffrir.

- Et il est resté avec toi ? Putain mais … »

 

SooHyun m’attrape par le poignet et me tire hors de son appartement jusqu’en bas de son immeuble.

 

« Cette Jess … c’est bien son nom ? Je hoche la tête. Ouais Jess t’a plaqué, mais tu ne ressens rien pour elle. Tu as enfin l’occasion de bien te conduire. Alors maintenant, tu rentres chez toi, tu embrasses ton chéri, lui racontes TOUT. Et tu t’excuses. Et si tu recommences à coucher avec une miss, je te frapperais plus fort qu’aujourd’hui, et je demanderais à KiSeop de m’aider. C’est clair ? 

- Tu n’arriveras pas à grand-chose avec KiSeop.

- C’est vrai. Je demanderais à JaeSeop alors. Il doit avoir de la force pour réussir à te soumettre. »

 

Il rigole en me poussant dans ma voiture alors que mes joues virent à l’écarlate. Avant qu’il ne parvienne à me faire asseoir sur mon siège, j’attrape son cou et l’embrasse sur la joue.

 

« Merci SooHyun. Tu es le meilleur ami au monde. »

 

Je monte dans ma voiture et démarre. Je roule à toute vitesse jusqu’à chez moi. Je me rends compte que de sortir avec Jess ne m’apportait rien, au contraire. J’ai perdu la confiance de JaeSeop, et j’ai failli le perdre lui. Je ne sais pas ce que j’aurais fait s’il m’avait quitté quand il a découvert que je le trompais. Parfois je me suis dit qu’il aurait mieux valu pour lui qu’il me quitte sur le champ. Il ne souffrirait pas comme il souffre maintenant.

Je me parque enfin devant chez nous, et rentre dans l’immeuble. Le voyant de l’ascenseur clignote, signe qu’il est occupé. Je n’ai pas le temps d’attendre. Je commence à grimper les escaliers quatre par quatre. Enfin devant la porte. Je l’ouvre en trombe, tombant sur une vision d’horreur.
JaeSeop est étendu sur le sol, des larmes coulent sur ses joues et j’entends des sanglots sortir de sa gorge. Je me jette à terre à coté de lui, passant ma main sur sa joue.

 

« JaeSeop, tu m’entends ? Mon cœur ? »

 

Il ne me répond pas, poussant un gémissement quand je lui tourne le visage vers moi. Je le prends dans mes bras, et l’amène jusqu’à notre chambre, le déposant sur le lit.

Mon dieu que s’est-il passé ?

 

 

POV JaeSeop

 

J’entends l’eau de la douche couler. Hoon se prépare pour un autre rendez-vous. Je passe ma main dans mes cheveux courts en soupirant. J’en ai marre de souffrir. Mais je ne peux pas vivre sans lui. Sinon je l’aurais quitté depuis longtemps. Je le vois se faire beau pour ces filles, plusieurs fois par mois. A chaque fois, il me ment, me disant qu’il va voir SooHyun. Mais je sais très bien ce qu’il va faire.

Il entre dans la cuisine sans me voir. Je le prends dans mes bras, son dos contre mon torse et l’embrasse dans le cou. J’adore l’avoir contre moi comme ça. C’est les seuls moments où je suis sûr qu’il n’appartient qu’à moi, et je le ressens encore plus quand nous faisons l’amour. Quand il est sous moi, s’abandonnant complètement à moi, laissant échapper ses gémissements et ses cris, me disant qu’il m’aime … Je retiens mes larmes, les sentant prêtes à déborder de mes yeux.

 

« Tu rentres tard ce soir ? Je ne sais pas pourquoi je lui demande, alors que je sais que ça réponse va me blesser.

- Non, je vais juste passer dire bonjour à SooHyun. Toujours la même réponse. Il n’a pas besoin de me le dire, il le sait.

- Ok »

 

Il se retourne et me prend dans ses bras, tandis que je le serre encore plus fort contre moi. Se reculant, il me regarde dans les yeux et caresse ma joue, puis fait se rejoindre nos lèvres en douceur, déposant des baisers papillons sur ma bouche jusqu’à ce que je lui laisse l’accès à ma langue. Il interrompt le baiser, et glisse sa tête dans mon cou.

Si je pouvais, je le garderais à jamais contre moi. Sentir son parfum, la douceur de sa peau, entendre sa voix me murmurer à l’oreille des mots doux, son rire s’élever quand je le chatouille, voir son sourire quand il se lève le matin. J’aimerais être le seul à parcourir son corps. Le seul à recevoir ses caresses.

Il m’embrasse une dernière fois et s’éloigne.

 

« Je dois y aller sinon je vais être en retard.

- Ok, à toute à l’heure. »

 

Je ne peux pas m’empêcher de le suivre quand il se dirige vers l’entrée. Des larmes coulent sur mes joues, mais je me retiens de faire trop de bruit, pour ne pas compliquer encore plus les choses. Hoon se saisit de ses affaires et sort, sans même me regarder. J’éclate en sanglots à peine la porte se referme derrière lui. J’en ai marre. J’en peux plus de cette vie. Hoon est l’homme de ma vie, je veux finir ma vie avec lui, mais s’il continue je crois que je vais me barrer. Je sais que ça a été dur pour lui d’accepter son homosexualité, à cause de sa fierté. Mais depuis qu’on s’est installés ensemble, il n’y avait plus de problèmes. Enfin je le pensais. Jusqu’au jour où un téléphone a brisé toutes mes illusions.

Il n’a plus jamais refusé une seule de mes caresses depuis le jour où nous avons pris cet appartement. Mais sans cette fille qu’il voit, est-ce qu’il accepterait encore mes baisers ? J’ai peur que si je l’oblige à ne plus la voir, il ne puisse plus supporter nos contacts, comme au début de notre relation. Je ne pourrais pas le supporter. J’ai besoin de sentir son corps contre le mien, de l’embrasser.

Je sens mes jambes lâcher. J’ai juste le temps de tendre les bras pour me rattraper un minimum. Je reste au sol, me roulant en boule, mes larmes coulant toujours. Si seulement je pouvais dormir. Dormir et tout oublier. Oublier que mon amour finira par me tuer.

 

 

POV Hoon

 

J’essuie une nouvelle fois ses larmes, sans me préoccuper de celles qui dévalent mes joues au même moment. Je suis tellement inquiet. Ça fait une heure qu’il est couché, presque sans bouger, des perles d’eau salée sortant de ses yeux. J’essaie de le réveiller en l’appelant, en caressant sa main que je tiens dans les miennes.

 

« Mon amour, s’il te plait réveilles-toi. Je t’aime »

 

Je vais déposer mes lèvres sur son front. Il est brûlant. Je vais à la salle de bains, attrape un gant de toilette que j’humidifie et retourne vers JaeSeop. Je passe doucement le gant sur son front et dans son cou. Il remue légèrement, un frisson parcourant sa peau au contact de l’eau glacée. Je repasse dans son cou doucement, descendant un peu sur son torse dévoilé par sa chemise qu’il n’avait pas boutonnée jusqu’en haut. Une plainte sort de ses lèvres, et ses yeux s’entrouvrent enfin.

 

« Ho..Hoon, t’es déjà là ? Et … pourquoi je suis dans notre lit ? »

 

Je me jette à son cou, le plaquant contre le matelas. Il m’enlace à son tour, plus faiblement.

 

« JaeSeop, enfin ! J’ai eu tellement peur, si tu savais ! Quand je t’ai trouvé gisant dans l’entrée, je … j’ai cru que je t’avais perdu. Je suis désolé, mon cœur. Tout ça c’est à cause de moi je le sais. C’est de ma faute si tu souffres. Je … Je te trom.. JaeSeop me pousse pour qu’on soit face à face et pose un doigt sur mes lèvres pour me faire taire.

- Tu n’es pas obligé de le dire. Je suis au courant.

- Je sais. Mais je veux être franc et te l’avouer. Je respire profondément. Je te trompe avec une fille depuis presque un an. Je ne pourrais même pas te dire pourquoi. Je n’ai jamais rien ressenti pour elle. Même pas une attirance physique. Mais maintenant, je te promets que plus jamais je ne te tromperais. J’en peux plus de souffrir, de te blesser.

- Hoonie …

- Je ne te mérite pas. Tu aurais dû te barrer quand tu l’as appris. Et moi je n’aurais jamais dû continuer à le faire. Je n’aurais même pas dû commencer à le faire ! Je suis qu’un connard.

- Hoon …

- Putain mais comment j’ai pu te tromper avec elle ? Tu es la meilleure chose qui me soit arrivé dans la vie. Je veux finir ma vie avec toi. Je ne veux appartenir qu’à toi, que tu saches que malgré le fait que je sois un gros con qui couche avec une miss alors que j’ai le meilleur petit ami du monde, je ne pense qu’à toi, je ne veux que toi. Et surtout que tu ne t’imagines pas que j’aie fait ça parce que je n’assume pas d’être avec toi, ou que je n’assume pas d’être homo..

- Tais-toi Hoon ! »

 

Je me stoppe directement et lève les yeux vers lui. Il passe sa main sur ma joue, essuyant mes larmes.

 

« Oui ça m’a blessé. Oui j’ai failli te quitter. Encore aujourd’hui je me suis demandé pourquoi je restais avec toi. Mais comme toi qui ne pouvais arrêter de coucher avec cette fille, moi je ne pouvais pas m’enfuir loin de toi et de la souffrance que tu m’infligeais. Parce que j’aurais souffert encore plus d’être séparé de toi. Et j’avais peur que, si je t’empêchais de la voir, tu refuserais mes gestes d’affection, comme au début de notre relation.

- Non jamais je … des doigts se posent sur mes lèvres, m’intimant de me taire, ce que je fais.

- Mais quand je te voyais souffrir, quand je t’entendais pleurer pendant la nuit, croyant que je dormais, quand tu venais te blottir dans mes bras, je savais que tu n’y pouvais rien. Que tu aurais voulu tout arrêter. Et je n’ai jamais réussi à t’en vouloir. Je t’aime Hoonie. Je t’aime plus que tout, plus que ma vie. »

 

Ses doigts, qui étaient toujours sur mes lèvres, glissent jusqu’à mon menton, continuent de tracer un chemin de feu dans mon cou et vont caresser ma nuque, rapprochant nos visages et unissant nos lèvres, m’empêchant de lui répondre. Sa langue vient tout de suite à la rencontre de la mienne, commençant un ballet passionné, tandis qu’il me pousse, se retrouvant au dessus de moi. Il prend mes mains dans les siennes et les bloque de chaque coté de ma tête, continuant de m’embrasser avec amour. Je laisse échapper un gémissement en sentant son torse contre le mien, séparés par nos habits, alors qu’il remonte mes mains jusqu’au dessus de ma tête, libérant l’une des siennes pour aller déboutonner ma chemise. Nous stoppons le baiser, à court de souffle.

Il décroche ma ceinture, toujours à une main, et la fait glisser hors des passants. Il s’asseye à califourchon au niveau de mon entre-jambes, se frottant doucement contre la déformation commençant lentement à apparaitre dans mon boxer. JaeSeop commence à m’attacher à la tête de lit à l’aide de ma ceinture.

 

« Non... Jae... Non JaeSeop s’il te plait. Il s’approche de mon oreille, promène sa langue sur le lobe.

- Je veux que tu comprennes que tu es à moi, que tu m’appartiens, à tout jamais. Si vraiment ça te déplait, défends-toi et repousses-moi. »

 

En disant ça, il donne un coup de bassin plus appuyé me tirant un gémissement, tout en finissant de m’attacher. Dès que le lien est bien serré, il m’embrasse, sa langue venant caresser la mienne pour se retirer immédiatement, puis descendant, ses lèvres parcourant mon cou, s’arrêtant parfois pour mordiller la peau offerte ou pour la marquer d’un suçon. Je ne peux m’empêcher de tirer sur mes liens, voulant caresser le corps de l’homme que j’aime. Sa bouche continue son parcours, mordillant une clavicule, passant entre les pectoraux, puis remontant légèrement, allant jouer avec un de mes tétons, durcissant au contact de cette langue humide et chaude, et des doigts caressant l’autre. Il continue de descendre, embrassant la moindre parcelle de peau atteignable, apposant sa marque çà et là. Il arrive enfin au niveau de mon pantalon, finissant de me l’enlever tout en me caressant à travers mon boxer.

 

« Jae~

- Oui mon cœur ?

- Toi aussi… déshabille-toi.

- Je ne sais pas si tu le mérites.

- S’il te plait Jae… »

 

Il accède à ma requête, se déshabillant totalement. Je me mords la lèvre, admirant l’homme de ma vie. Ses lèvres qui ont parcouru mon corps et m’ont embrassé tant de fois, son torse musclé contre lequel j’aime me blottir, ses mains qui savent être douces et brutales en même temps, son sexe dressé si désirable. Je me tortille, maudissant cette ceinture qui m’empêche de me jeter sur JaeSeop. Il finit par remonter sur le lit, m’enlevant mon dernier vêtement. Il s’installe entre mes jambes relevées et me caresse. Ou plutôt il me frustre, passant ses doigts le long de mon sexe, aussi léger qu’une plume.

Il me caresse plus franchement, mes gémissements de frustration se transformant en gémissements de plaisir. Sa langue vient se promener sur mon membre, puis ses lèvres. Je tire sur mon lien, désirant plus que tout m’en libérer, même si ça m’oblige à subir les caresses de JaeSeop. Je suis complètement soumis à lui, et j’adore ça. Je lui appartiens totalement. Ça a toujours été le cas, mais je le ressens encore plus fortement à ce moment, attaché à la tête de lit, mes entraves me coupant légèrement la peau.

 

« Jae...plus vite.. »

 

Il accélère ses vas-et-viens me faisant crier. J’essaie de me retenir, mordant ma lèvre inférieure.

 

« Je vais… Jae… »

 

Je n’ai pas le temps de finir ma phrase que je me libère dans un cri. JaeSeop se relève, avalant ma semence. Il vient m’embrasser tendrement. Nos langues se rejoignent, se caressent. J’attrape la sienne entre mes lèvres et la suçote. Je fais tout pour faire durer le baiser. Mais il s’éloigne finalement, se mettant à genoux entre mes jambes.

 

« C’est que tu es déjà prêt pour un deuxième round. Il repart à la découverte de mon ventre, faisant apparaitre un nouveau suçon sur ma peau.

- Je suis toujours prêt avec toi. Je sens mes joues devenir rouges, alors qu’il caresse l’intérieur de mes cuisses. Il relève les yeux vers moi, alors qu’un sourire moqueur apparait sur ses lèvres.

- Ce n’était pas le cas avec ta maîtresse ?

- … Je n’ose pas lui avouer, mais son rire résonnant dans la pièce confirme qu’il a compris.

- C’est une des plus belles preuves d’amour que tu pouvais me faire. Et ça m’arrange, parce que j’ai bien l’intention de t’envoyer au septième ciel ce soir. »

 

Il écarte un peu plus mes jambes, les relevant légèrement en même temps. Je laisse échapper un cri lorsque sa langue vient glisser contre mon intimité. Elle s’infiltre en moi, détendant mes chairs et me faisant gémir de plaisir.

JaeSeop me tend deux doigts, que je m’empresse de couvrir de salive. Ils rejoignent sa langue, me tirant d’autres gémissements.

 

« JaeSeop … viens

- Mais c’est que tu es impatient aujourd’hui.

- C’est t…toi qui me rends fou. »

 

Il attrape du lubrifiant dans le tiroir de la table de nuit, et en étale sur son sexe. Il se positionne au dessus de moi et me regarde, cherchant dans mes yeux un accord dont il n’a pas besoin. Il s’enfonce en moi doucement, venant m’embrasser, mordillant ma lèvre inférieure. Il glisse sa tête dans mon cou, approche sa bouche de mon oreille.

 

« Je t’aime »

 

 

Je me réveille doucement, profitant de la chaleur des couvertures au maximum, malgré le fait que JaeSeop doit être loin depuis un moment. Je me redresse, m’appuyant contre la tête de lit et regarde mes poignets. Ils sont couverts de griffures, certaines saignant légèrement. Je caresse de mon pouce ces marques le sourire aux lèvres.

Je me lève, allant à la salle de bains tout en m’étirant. Arrivé devant le miroir, j’éclate de rire. Un énorme suçon orne mon cou, en plus de la multitude couvrant mon torse, certains étant déjà sur le point de disparaître.

JaeSeop a apposé sa marque sur moi pour montrer à tout le monde que je suis pris.

Je lui appartiens.

Pour toujours.

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Dimanche 11 novembre 7 11 /11 /Nov 00:45
- Par x-DDM-th-x - Publié dans : OS K-Pop

HimChan entra dans le salon, cherchant le leader. L’appartement que les B.A.P occupaient n’étai pas grand, mais ils étaient toujours en train de se chercher les uns les autres. Et en l’occurrence, ils n’avaient pas vu YongGuk de l’après-midi, chacun vaquant à ses occupassions. Mais ils n’avaient plus qu’une heure avant de partir pour l’enregistrement d’une émission et leur leader ne s’était pas encore préparé. HimChan, en bonne maman du groupe s’en inquiétait.

« Guk, t’es là ? »

Il ne reçut comme réponse que le silence, entrecoupé par le tic-tac de l’horloge. Il alla à la cuisine, mais ne trouvant personne revint dans la pièce principale. Il se passa la main dans les cheveux en soupirant, quand un couinement familier lui parvint aux oreilles. Le canapé grinçant que tout le monde prenait d’assaut car c’était de loin le plus confortable. Il s’avança vers le canapé, et sourit. YongGuk était couché sur le canapé et s’était endormi en serrant un coussin dans ses bras. HimChan s’accroupit près du visage de son leader.
Il leva la tête pour contrôler que personne ne venait depuis les chambres, puis regarda le visage paisible de Bang. Il alla déplacer une mèche de cheveux roses, caressant la peau douce en suivant l’ovale du visage, jusqu’à son menton.

« Guk, il faut te préparer pour l’émission »

Le leader ne répondit pas, se contentant de se tourner légèrement. HimChan caressa à nouveau le visage de YongGuk, atterrissant cette fois-ci sur ses lèvres. Elles s’entrouvrirent légèrement, laissant s’échapper un souffle chaud. HimChan ne résista plus. Après un dernier coup d’œil au dessus du canapé, il se releva légèrement et alla déposer ses lèvres sur celles de son Hyung. YongGuk se réveilla en sursaut et vit son meilleur ami au dessus de lui juste avant qu’il ne se redresse totalement.

« Il te reste une heure pour te préparer avant qu’on parte pour l’émission.
- Je rêve ou tu m’as embrassé ?
- Comme si j’allais embrasser mon meilleur ami ! Le leader se leva, prenant son temps. Allez, princesse ! Tu n’as pas tout ton temps ! »

HimChan reçut une claque sur le torse alors qu’il éclatait de rire, tandis que le leader, furax, partait vers les chambres. 

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Dimanche 11 novembre 7 11 /11 /Nov 00:48
- Par x-DDM-th-x - Publié dans : OS K-Pop

La voix du leader retentit dans le salon.

« DaeHyun, tu m’amènes un RedBull s’il te plait ? 
- Débrouille-toi YongGuk ! Ce n’est pas parce que tu as la main plâtrée qu’on va tout te faire.
- Allez ! Pourquoi tu n’es pas gentil avec ton Hyung ?
- Peut-être parce qu’il veut m’exploiter sous prétexte qu’il ne peut utiliser que sa main droite ?
- Attends je vais te le chercher. Zelo se leva, embrassa Bang sur les lèvres et se dirigea vers la cuisine. Il revint quelques secondes plus tard une canette à la main, la tendit au leader et se réinstalla à ses cotés.
- Merci mon cœur. »

Le chanteur les regarda, et lâcha un soupir. Depuis que Bang avait son plâtre, il ne cessait de demander des faveurs à tout le monde. Au début, ce n’était que des petites choses qu’il n’arrivait vraiment pas à faire, alors ça ne gênait pas les autres membres du groupe. Mais plus le temps passait, plus il devenait exigeant. Il n’y avait plus que Zelo qui acceptait encore de lui faire ses quatre volontés.

« Zelo, tu te rends compte que tu te fais exploiter par YongGuk ?
- Je ne me fais pas exploiter ! J’aide mon copain ! Tu fais la même chose avec YoungJae.
- Tu parles ! YoungJae, qui était dans les bras de DaeHyun, se manifesta. Quand je lui demande de m’amener mes habits ou une serviette alors que je suis sous la douche, il ne veut jamais !
- Ça n’a rien à voir. C’est juste pour te voir à poil qu’il fait ça. Je faisais la même chose à Gukkie avant.
- Tu le fais toujours, je te signale.
- Non je te rejoins sous la douche, c’est plus rapide. Enfin bref Dae, tu es toujours aux petits soins pour YoungJae. Je suis pareil avec Bang.
- Mouais n’empêche que … »

DaeHyun fut interrompu par l’entrée d’HimChan et JongUp, tous les deux torses nus, et les cheveux mouillés, se tenant par la main.

« La douche est libre, si jamais. »

HimChan alla s’installer sur le canapé, tirant JongUp et l’asseyant sur ses genoux. Les joues du plus jeune chanteur virèrent au rouge. Cela ne faisait pas longtemps qu’ils étaient en couple, et JongUp avait encore de la peine à s’afficher avec son aîné devant le groupe, malgré le fait que les deux autres couples étaient ensembles depuis assez longtemps maintenant.

« Dae, Jae, vous voulez y aller ?
- On s’est douchés ce matin, c’est bon.
- Alors on y va.
- Attends je n’ai pas fini mon RedBull ! »

Zelo, qui s’était levé, prit la canette des mains de Bang, la vida d’un trait et la posa sur la table. Puis il tendit une main vers son copain, qui la saisit puis se dirigèrent vers la salle de bains. A peine la porte s’était refermée sur eux que le leader fut plaqué contre le panneau de bois et que le plus jeune se jetait sur ses lèvres, leurs langues se rejoignant. Zelo suçotait la lèvre inférieure de YongGuk, la mordillait, l’aspirait entre les siennes, retournait caresser sa langue.
Ils se séparèrent, à bout de souffle, ce qui n’empêcha pas le maknae d’aller couvrir le cou du leader de baisers.

« JunHong …
- Oui Gukkie ? Le maknae s’était reculé, faisant maintenant face au leader, et lui souriait
- Pourquoi tu es aussi pressé aujourd’hui ? »

Son sourire s’élargit et une lueur que YongGuk n’arriva pas à identifier passa dans ses yeux noirs.

« Parce qu’aujourd’hui, c’est moi qui décide.
- Qui êtes-vous et qu’avez-vous fait de mon adorable petit Zelo ? »

Zelo ne prit pas la peine de répondre, retournant embrasser le cou de son copain, mordillant la peau, la léchant, l’aspirant entre ses lèvres, tandis que ses mains qui s’était glissées sous le haut de YongGuk caressaient son torse, retraçait ses abdos, torturaient ses tétons qui durcissaient, celle de Bang effleurant son flanc.
Le maknae se recula, de manière à pouvoir retirer son haut ainsi que celui du leader. Alors qu’il retournait embrasser ses lèvres, il s’attaqua à la ceinture de YongGuk, puis à la sienne, se retrouvant tous deux en boxer. Bang rapprocha Zelo de lui, refermant ses bras autour de sa taille, sa main glissant dans le sous-vêtement, caressant les fesses rebondies du jeune rappeur. Ce dernier, quant à lui, frôlait le sexe de son aîné à travers le tissu, tout en continuant de l’embrasser avec passion.
Bang mourrait d’envie d’échanger leurs positions, de plaquer son amour contre cette porte et de retirer leurs derniers vêtements. Zelo n’étant jamais aussi entreprenant, il n’avait pas l’habitude de se laisser faire à ce point. Le maknae adorait l’embrasser, alors c’est souvent lui qui menait la danse pour les baisers. Mais dès que les choses devenaient sérieuses, Zelo redevenait le jeune homme timide qu’il était au début de leur relation. Mais aujourd’hui, il prenait les devants, ce qui ne déplaisait pas à Bang, bien au contraire.

Zelo fit glisser sa main dans le boxer de YongGuk, caressant son sexe plus franchement. Le leader laissait échapper soupirs et gémissements, encourageant le plus jeune qui souriait de voir son chéri soumis à ses caresses. Il finit par lui retirer son sous-vêtement, puis le sien, les faisant frissonner au contact de leurs virilités dressées.
Zelo s’éloigna pour attraper la protection en plastique pour le plâtre de YongGuk. En quelques gestes, il l’attacha, puis retourna l’embrasser, ses mains allant fourrager dans ses cheveux violets. Ils se dirigèrent vers la cabine de douche, le baiser vivant toujours, la main valide du leader ayant retrouvé sa place sur le fessier du maknae. Une fois arrivé, Bang se retrouva à nouveau plaqué contre le mur, la froideur du carrelage le faisant frissonner.
Zelo se sépara des lèvres de son copain et le regarda droit dans les yeux.

« À partir de maintenant, tu as interdiction de me toucher.
- Non ! Tu ne peux pas me faire ça, JunHong !
- Bien sûr que je peux, Gukkie. Sinon … tu prends ta douche tout seul »

Bang hésita. Ne pas pouvoir toucher la peau douce et blanche de Zelo, l’attirer à lui pour l’embrasser, caresser son corps tout en y étalant le gel douche parfumé à la framboise était inconcevable à ses yeux. Il savait qu’il n’y résisterait pas. Mais il ne voulait pas que Zelo parte, et surtout, se doucher seul quand on a une main dans le plâtre et couverte d’un sac plastique est compliqué voire impossible.

« Jusqu’à ce que tu n’aies plus le plâtre.
- Mais je ne l’enlève que dans trois semaines ! YongGuk scruta le visage de Zelo, cherchant un signe de plaisanterie, mais n’en trouva aucun.C’est d’accord. Je ne te toucherais pas.
- Promet le moi.
- JunHong …
- S’il te plait Gukkie !
- Je te promets que je ne te toucherais pas. Mais uniquement jusqu’au moment où on sort de cette cabine de douche, c’est clair ? »

Zelo sautilla sur place, heureux que son copain joue le jeu, puis l’embrassa rapidement. Il tourna le robinet, réglant l’eau à la bonne température et se glissa sous le jet de la douche qu’il avait fixée en hauteur. YongGuk commença à regretter sa décision. De voir son copain, l’eau ruisselant sur son torse étonnamment musclé pour son âge, passant ses mains dans ses cheveux roses le faisait presque saliver.
Il fut sortit de ses pensées par la voix de Zelo, qui lui demandait de venir vers lui. Il s’approcha, se retrouvant sous le jet aussi, mais gardant le bras gauche levé et le droit plaqué contre son corps, résistant à l’appel du corps devant lui. Le jeune rappeur, lui, profitait de pouvoir caresser YongGuk autant qu’il voulait. Il attrapa un shampooing, en prit dans la paume de sa main et alla masser doucement le crâne de son aîné, tout en le rapprochant pour l’embrasser. Puis quand il eut fini, il s’écarta, puis se servit de gel douche tandis que le leader se débarrassait rapidement de la mousse dans ses cheveux. Zelo se glissa derrière Bang, et commença par laver son dos. Il massa les épaules, puis se collant à lui et l’encerclant de ses bras, commença à couvrir son torse de mousse.

YongGuk sentit un frisson quelque peu désagréable lui parcourir l’échine. Il n’avait pas l’habitude d’être serré comme ça. C’est plutôt lui qui câlinait Zelo de cette manière. Les autres membres s’en étaient souvent moqués d’ailleurs, faisant comme s’il ne le voyait pas et simulant de le chercher partout. Mais il oublia vite ses préoccupations quand les mains qui parcouraient son torse s’arrêtèrent sur ses tétons, les torturant délicieusement et qu’une bouche parcourait sa nuque.

Zelo repassa devant Bang, et se baissa après avoir repris du gel douche dans sa main. Il fit glisser ses mains sur ses mollets, puis remonta le long des jambes du leader, s’attarda sur l’intérieur des cuisses, là où la peau est si sensible, tandis qu’il soufflait doucement sur le sexe de Bang, le faisant frissonner. Sa langue vint glisser contre le membre tendu, lentement, doucement, augmentant le niveau de frustration du leader. Chaque coup de langue le torturait un peu plus que le dernier, et un peu moins que le suivant. Les lèvres de Zelo parcouraient maintenant son sexe, tout aussi doucement.
Bang n’avait même pas besoin de lutter contre sa volonté pour ne pas rompre sa promesse. Les tortures de son copain l’obligeaient à se tenir aux parois de la cabine, ses jambes ne le tenant presque plus.

« JunHong … »

Zelo accéléra ses va-et-vient. Les gémissements et les soupirs qu’il arrivait à tirer à Bang le ravissaient. Le reste du groupe le considérant comme un enfant, il appréciait de voir qu’il pouvait faire plaisir à son copain, que leur différence d’âge n’était pas un problème quand ils couchaient ensemble. Parce que même s’ils le faisaient souvent, au grand dam de leurs amis et colocataires, le jeune rappeur ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter. Il avait peur de n’être pas celui qu’il fallait à YongGuk. Mais de le voir les jambes tremblantes, se retenant comme il pouvait aux cloisons à cause du plaisir qu’il lui offrait le rassurait plus que tout ce que son copain lui répétait à longueur de journée. Et lui donnait des idées.
Le maknae continua d’accélérer jusqu’à ce qu’il sente que YongGuk était près de la jouissance. Il se retira, se releva assez vite et vint l’embrasser, alors qu’il sentait le sperme du leader se répandre entre leurs torses. Il le fit reculer, leurs lèvres toujours collées, jusqu’à la paroi. Puis il se recula, un grand sourire aux lèvres.

« Ne bouge pas, d’accord ? »

YongGuk hocha la tête, Zelo souriant encore plus en voyant son copain se laisser faire. Il se servit de savon, et commença à l’étaler sur son torse, poussant de légers gémissements.

« Gukkie… Hmmm. Il continuait de caresser son torse, fixant son copain dans les yeux.
- Arrêtes JunHong.
- Arrêter quoi, Gukkie ?
- De me tenter, de me donner envie de te prendre sauvagement dans cette cabine de douche. YongGuk sourit, en voyant que malgré le fait qu’il l’allumait, Zelo rougissait encore des paroles presque vulgaires du leader. D’être si beau, si désirable. Si … toi. »

Le leader n’en pouvait plus. Il n’avait qu’un seul désir : pouvoir toucher Zelo, l’embrasser en le serrant contre lui, lui faire l’amour. Mais il aimait trop son copain pour briser sa promesse. Il avait serré ses mains en poings, ses jointures devenant blanches sous la force qu’il déployait pour ne pas se jeter sur le maknae qui continuait de se savonner, toujours en le fixant dans les yeux.

« Ne ment pas Gukkie. Je sais que tu veux me rejoindre, passer tes mains sur mon torse… il faisait exactement ce qu’il disait, tout en regardant Bang totalement hypnotisé par ses mains et en avançant légèrement pour se retrouver complètement sous le jet d’eau. Que tu voudrais pouvoir me caresser … Il se retourna, s’appuyant d’une main contre la paroi, et se cambra, donnant au leader une vue imprenable sur ses fesses qu’il caressa. Que tu as envie de me pénétrer, et de me faire l’amour. »

Il fit glisser sa main sur son fessier une dernière fois, puis son doigt alla titiller son intimité. Il l’y fit pénétrer, soupirant d’aise. Il commença à faire des vas-et-viens en lui, détendant ses chairs. Assez vite, un deuxième doigt rejoignit le premier, tirant un gémissement plus fort au jeune rappeur, puis un troisième. Zelo voyait que YongGuk n’en pouvait plus d’attendre : Il avait commencé à se caresser, gémissant le prénom de son copain, le suppliant d’arrêter ces tortures. Et lui-même ne désirait qu’une chose, recevoir le leader en lui.
Il retira ses doigts de son intimité et regarda l’homme qu’il aimait droit dans les yeux. Il adorait frustrer son copain, voir le désir et l’attente devenir insupportable pour lui. Il aurait continué si ses propres envies et frustration ne le torturaient pas. Il voulait sentir la peau de YongGuk contre la sienne, son membre aller et venir en lui. L’aîné le comprit en voyant le regard noir du maknae et s’approcha.
Toujours sans le toucher de sa main valide, Bang se colla contre le dos de Zelo et alla embrasser sa nuque.

« Tu es prêt mon cœur ? Le leader avait attrapé le lubrifiant et en étalait sur son sexe, tandis que le maknae s’appuyait de ses deux mains contre la paroi.
- plus que jamais Gukkie… »

En s’aidant de sa main, YongGuk dirigea son sexe vers l’intimité de Zelo et y pénétra avec douceur. Un gémissement s’échappa de leurs bouches alors que le leader commença le mouvement de va-et-vient, embrassant la nuque du jeune rappeur, n’hésitant pas à marquer la peau blanche d’un suçon. Il n’accélérait pas, laissant son amant décider, comme il le lui avait promis. C’était sa petite vengeance, bien faible, pour ce qu’il subissait depuis qu’ils étaient entrés dans la cabine de douche.

« Gukkie, tu attends quoi pour y aller ? J’en peux pl…AAAHHH ! Un sourire fendit le visage du leader au cri qu’il avait tiré au plus jeune en accélérant brutalement.
- Je suis … tes ordres. C’est toi … qui décides aujourd’hui … non ? »

Il accéléra encore, faisant gémir Zelo de plus belle, qui ne tenant plus, s’appuya sur ses avant-bras, cambrant le dos un peu plus. De ce fait, le leader s’enfonça plus profondément en Zelo et toucha sa prostate. Un autre cri s’échappa des lèvres du jeune rappeur.

« Guk… encore~ »

YongGuk continua ses puissants coups de hanche, faisant crier Zelo à nouveau, qui se redressa. Il fut rapidement plaqué contre la paroi, le leader revenant embrasser son cou, étouffant en partie ses gémissements. Ceux du maknae retentissaient librement, à peine atténués par l’eau qui ruisselait sur leurs corps. L’aîné accéléra la cadence, sentant que son amant allait bientôt jouir.

« Guk~ je vais~ »

Zelo jouit, laissant échapper un cri, tandis que ses muscles se resserraient autour du sexe du leader, l’amenant à la jouissance. Ils restèrent un moment comme ça, YongGuk promenant son nez contre la peau humide de la nuque du maknae, puis il se retira, leur arrachant un dernier gémissement. Il approcha sa bouche de l’oreille de Zelo.

« Tu veux que je te nettoie ? »

Le maknae hocha simplement la tête. Il venait d’avoir le meilleur orgasme de sa vie, et il était complètement vidé de son énergie. Même répondre par un simple oui lui aurait demandé trop d’efforts. YongGuk, un sourire aux lèvres en voyant que le sexe de Zelo était toujours dressé, embrassa doucement l’épaule de Zelo, alla jusqu’à sa nuque, puis descendit le long de la colonne vertébrale, s’amusant des frissons qui parcouraient son corps, jusqu’à ce qu’il soit agenouillé derrière son amant.
La vue qu’il eut à cet instant le figea quelques instants. Zelo était toujours appuyé contre le mur, sa respiration ne se calmait pas et le faisait trembler légèrement. Sans compter la trainée de sperme qui descendait lentement le long de sa cuisse. Il frissonna de plaisir avant de s’approcher un peu plus et de passer sa langue sur la peau, recueillant sa propre semence. Il avançait par petits coups de langue, faisant durer le plaisir, jusqu’à arriver à l’intimité du maknae.

« Guk-aaaaa~ s’il te plait arr…arrêtes, j’en peux plus ! »

Au lieu d’arrêter, il appuya plus fortement contre l’entrée de Zelo, le faisant soupirer. Puis il le pénétra avec douceur, sa langue s’infiltrant en lui lentement. Un autre gémissement s’échappa des lèvres du jeune rappeur, suppliant son Hyung d’arrêter. Mais YongGuk n’en fit qu’à sa tête, continuant sa torture.
Il n’arrêta que quand Zelo se libéra en criant son nom, puis se redressa, tandis que le maknae se retournait pour se blottir dans ses bras. Il les dirigea hors de la cabine après avoir coupé l’eau, se débarrassa de la protection de son plâtre et attrapa une grande serviette pour en envelopper leurs deux corps, coinçant les deux pans entre son dos et le lavabo. Les mains libres, il put enfin serrer dans ses bras et caresser la peau de la personne qu’il aimait. Ils restèrent un moment à se câliner, puis Zelo voulut aller s’habiller, mais YongGuk le retint.

« Gukkie, laisse-moi aller m’habiller.
- Non. Ça m’a trop manqué.
- Tu …
- Oui ?
- Tu as aimé ? Zelo rougit instantanément en posant la question.
- Non. C’était trop horrible de ne pas pouvoir te toucher. Zelo se rasséréna. Il avait cru pendant un moment que ce qu’ils avaient fait n’avait pas plu à YongGuk. Mais sinon c’était parfait. Merci mon cœur. »

YongGuk se saisit de menton de Zelo, et l’embrassa tendrement

« je t’aime »

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Jeudi 24 janvier 4 24 /01 /Jan 10:27
- Par x-DDM-th-x - Publié dans : OS K-Pop

Le jeune homme se retourna encore une fois. Malgré la pluie, il avait préféré marcher, ne voulant pas prendre le bus, et se retrouver coincé avec Lui. Il le vit d’ailleurs à quelques mètres derrière lui. Un frisson le parcourut, qui n’était en rien dû à ses vêtements trempés. Il accéléra le pas.
Pourtant il n’aurait jamais pensé, quelques mois en arrière, se retrouver dans cette situation. Il vivait une histoire merveilleuse avec YongGuk. Il n’aurait pas pu rêver mieux comme première histoire : son copain était romantique, tendre, toujours aux petits soins pour lui. JunHong s’était au début inquiété de la grande différence d’âge entre eux, mais YongGuk lui avait clairement expliqué qu’ils iraient à son rythme.
Mais peu à peu, le rêve s’était transformé en cauchemar. YongGuk devenait jaloux, l’appelant presque toutes les heures pour lui demander où il était, ce qu’il faisait. JunHong étouffait auprès de YongGuk. C’est pour ça que quelques semaines auparavant, il avait pris la décision la plus difficile de sa vie.



JunHong était installé à une table, tenant une tasse de chocolat chaud dans ses mains, se mordant la lèvre inférieure. Avec la neige qui arrivait et le froid, une boisson chaude était la bienvenue. Il était inquiet de ce qui allait se passer. Il ne savait pas commencer annoncer son choix à YongGuk, comment ce dernier allait réagir.
Mais il n’eut pas le temps de s’interroger plus, car son copain venait de franchir la porte du café, soufflant sur ses mains pour les réchauffer. Malgré le froid, il n’avait pas de gants, et encore moins d’écharpe ou de bonnet. Le vent qui soufflait sans discontinuer ces temps-ci avait coloré ses joues, et il avait dû commencer à neiger, car de petits flocons étaient coincés dans ses mèches violettes. JunHong eut le souffle coupé. Même aujourd’hui, YongGuk l’éblouissait par sa beauté, son sourire qui se dessina sur ses lèvres au moment exact où il vit le jeune homme assis. Par toutes ces petites choses qui faisait qu’il était tombé amoureux de lui.
Il se leva alors que YongGuk arrivait vers sa table. Son copain le prit dans ses bras.

« Comme tu m’as manqué mon cœur ! »

JunHong se contenta de refermer ses bras autour de son copain et de respirer son parfum. Il se rendait compte que c’était une des dernières fois qu’il serait blotti comme ça contre le torse musclé de YongGuk. Il prit une profonde inspiration, comme pour graver à jamais l’odeur de son parfum, puis s’éloigna.
Ils s’installèrent face à face. Bien que ce soit lui qui ait voulu ce rendez-vous, JunHong ne savait pas quoi dire, ni par quoi commencer. Son cœur menaçait de sortir de sa poitrine tellement il battait rapidement. Il fixait sa tasse, essayant de se rappeler les phrases qu’il avait préparées avant l’arrivée de YongGuk. Il sursauta en sentant une chose froide contre sa joue.

« Hé doucement ! Reste calme. Tu sais que tu peux tout me dire.
- Je sais. »

Il prit la main de son copain qui était encore sa joue et la serra dans les siennes en soupirant. Puis il la relâcha, et se redressa sur son siège.

« Je … Je suis désolé Guk mais je … Je n’en peux plus de cette situation. Je veux qu’on se sépare.
- …
- Je ne supporte plus ta jalousie. Tu es toujours à me suivre, à me demander ce que je fais. J’étouffe avec toi. Je t'aime encore, et je ne pourrais jamais t'oublier, mais j'en n'en peux plus, je ne vis même plus !
- Tu t’es trouvé un nouveau mec c’est ça ? Il te l’a déjà mise bien prof… »

YongGuk fut interrompu par la main de JunHong qui atterrit sur sa joue avec violence.

« Tu penses vraiment ça de moi ? Que je pourrais tromper l’homme que j’aime, mon premier copain, mon premier amant ? T’es vraiment qu’un connard !
- Je suis désolé mais …
- Y’a pas de désolé qui tienne. C’est fini YongGuk. Oublie-moi. 
- Non attends !»



Il avait regretté sa décision pendant quelques temps. Il détestait faire souffrir les gens qu’il aimait, et avait bien vu la larme qui s’était échappée des yeux de Bang juste avant qu’il ne courre hors du café. Sa tête choquée devant la froideur dont son cadet avait fait preuve, lui qui était toujours timide et doux. Et YongGuk lui manquait. Il avait commencé à lui manquer le soir même, alors qu’il essayait de trouver le sommeil. Il avait l’habitude, quand il n’arrivait pas à dormir, de s’imaginer dans ses bras, l’entendre murmurer des « je t’aime », sentir ses doigts caresser sa peau, entendre son rire.
Mais il voulait tout sauf y penser. La seule chose qu’il désirait, c’était pouvoir revivre normalement, ne plus être constamment en train de se demander comment son copain - ex-copain plutôt, il avait encore du mal à le dire - allait réagir s’il allait boire un café ou faire du shopping avec son meilleur ami JongUp ou de s’inquiéter car il n’avait pas vu un de ses messages. Il voulait oublier. Pas toute son histoire avec lui, ça il ne pourrait jamais. On n’oublie pas son premier amour comme ça. Mais oublier les moments durs pour ne garder que les meilleurs souvenirs.
Il passait beaucoup de temps avec JongUp, qui faisait tout pour le distraire. Les parties de jeux vidéo interminables et les soirées films étaient vite devenues courantes, et il arrivait fréquemment que l’un dorme chez l’autre, car il était déjà trop tard pour rentrer chez soi.

JongUp était heureux de revoir son ami sourire. JunHong était attristé par le comportement de YongGuk, et même en le cachant, JongUp voyait clairement celui qu’il considérait comme un frère perdre sa joie de vivre. Le seul moment où il revivait était quand il dansait. Mais depuis leur séparation, tout revenait à la normale. Un mois s’était écoulé depuis leur rupture, et JunHong avait presque totalement oublié cette histoire. Il lui arrivait encore de se perdre dans ses pensées, mais il n’en parlait plus, et JongUp était heureux pour son ami qu’il soit passé à autre chose. Alors qu’ils étaient dans sa chambre de JunHong, répétant la nouvelle chorégraphie qu’ils avaient apprise à leur cours de danse, le téléphone de JunHong sonna. Ils s’arrêtèrent, heureux d’avoir une raison de faire une pause. JongUp était à la salle de bains pour boire de l’eau fraiche quand il entendit un bruit sourd venant d’à côté. Inquiet, il se dépêcha de retourner dans l’autre pièce.
JunHong était à genoux au milieu de la chambre, son téléphone serré dans ses mains tremblantes. Il avait de la peine à respirer et un masque de terreur avait couvert ses traits.
JongUp se précipita vers son ami et le prit dans ses bras.

« Qu’est-ce qu’il y a Zelo ?
- Gu…Guk »

Le plus jeune ne pouvant pas en dire plus, JongUp se saisit doucement du téléphone de son ami et le porta à son oreille. Il entendit la boite vocale demander s’il souhaitait réécouter le message. Il appuya sur la touche Menu pour confirmer et reconnut tout de suite la voix de YongGuk.

« Bébé, pourquoi tu ne réponds pas à mes appels ? Ça fait des semaines que j’essaye de te joindre. Même sur ton fixe tu ne réponds pas. Alors que je sais que tu es chez toi. Je vois la lumière dans ta chambre. Je t’aime. Reviens vers moi s’il te plait. Tu me manques Bébé. »

JongUp lança le téléphone sur son matelas avec rage, puis resserra son étreinte.

« Chuuut, calmes-toi.
- Me calm… me calmer alors qu’il est peut-être de...hors en train de nous observer ?
- Il est peut-être juste passé par hasard devant la maison. Allez, respire profondément. »

JongUp resserra un peu plus son étreinte, autant pour montrer à JunHong qu’il était là pour lui que pour s’empêcher d’aller à la fenêtre contrôler que YongGuk n’était pas en bas. Il bouillonnait de rage et savait que s’il le voyait devant chez son meilleur ami, il n’arriverait pas à se retenir d’aller le frapper. Et qu’il ne valait rien face à lui. Il n’avait que dix-sept ans, et malgré sa musculature assez impressionnante, il ne faisait pas le poids face à un homme de vingt-deux ans.
Les sanglots qui secouaient le corps de JunHong se calmèrent plusieurs heures plus tard, alors qu’il tombait dans un sommeil profond. JongUp le porta, l’installa dans son lit et éteignit la lumière. Il allait s’enfiler sous ses couvertures quand la curiosité le reprit. Il se dirigea vers la fenêtre et écarta les rideaux.
Il ne vit personne devant la maison, mais au bout de la rue, une silhouette s’évanouissait dans la nuit, se retournant une dernière fois en direction de la maison avant de disparaître complètement.



Depuis l’épisode du message vocal, JunHong restait toujours avec JongUp. Il était terrorisé que YongGuk essaie de s’en prendre à nouveau à lui s’il se retrouvait seul. Comme aujourd’hui. JongUp avait un empêchement, et n’avait pas pu venir en cours. JunHong avait décidé de sécher les cours de danse, mais son meilleur ami l’avait appelé pour lui rappeler qu’il devait absolument y être, car ils étaient censés recevoir les informations pour la prochaine représentation, et qu’au moins un membre de chaque groupe devait être présent pour pouvoir y participer, mais qu’il le rejoindrait pour le chemin du retour.
JunHong avait alors combattu sa peur et s’était rendu à la salle de sport, et à la fin du cours, avait attendu plusieurs heures que JongUp arrive, mais il avait trop froid et s’était décidé à rentrer seul, sursautant au moindre petit bruit. Mais maintenant qu’il fuyait YongGuk à travers la nuit, et luttant contre le froid et la pluie, il voulait juste revenir en arrière, et être lâche. Être resté attendre JongUp. Ou même ne pas aller au cours de danse, rentrer chez lui directement, et attendre patiemment le lendemain, quand JongUp viendrait le chercher devant chez lui. Il commençait même à regretter d’être sorti avec lui.
Il se retourna, et ce qu’il pensait se confirma : Il n’arriverait pas à lui échapper. L’attitude et les nombreux messages de YongGuk l’empêchaient de dormir, et son cours de danse l’avait épuisé. Seul un miracle pourrait l’aider. Alors qu’il arriva à un croisement, il changea de direction, pensant pouvoir semer son poursuivant en passant par les petites ruelles. Mais YongGuk se rapprochait de plus en plus, n’étant séparé de lui que d’une dizaine de mètres maintenant.

« Bébé, attends-moi ! »

JunHong commença à courir, et entendit clairement YongGuk faire de même. Il allait retourner dans une autre rue plus fréquentée quand il se fit plaquer contre le mur. Son cou fut tout de suite attaqué par des baisers.


« Guk, laisse-moi partir maintenant !
- Je ne peux pas. Sans toi, je crois que je vais devenir fou. Je t’aime tellement Bébé.
- Tu ES devenu fou ! Tu m’aimes ? Ce n’est pas de l’amour Guk. C’est de l’obsession ! »

YongGuk attrapa les poigna de JunHong et les plaqua au dessus de sa tête, les bloquant avec une de ses mains.

« Ne dis pas que je suis fou, alors que tu ne connais rien à l’amour ! Son poing libre s’abattit brutalement contre le mur, non loin de la tête du plus jeune, le faisant sursauter. Tu ne sais pas les sentiments que je ressens, alors ne me parle pas d’obsession ! »

Alors que des lèvres s’écrasaient brutalement contre les siennes, et qu’une langue forçait leur barrière, JunHong se demanda pourquoi YongGuk était comme ça. Il était terrorisé par le comportement de son ex-copain. Il souhaitait juste le voir disparaître de sa vue. Il se sentait oppressé. Il étouffait. Il voulait arrêter de pleurer chaque nuit, tremblant de peur à l’idée que dehors, YongGuk, appuyé contre un réverbère, observait sa fenêtre, essayant de distinguer quelque chose dans l’obscurité de la maison.
Il sentit soudain la main libre de YongGuk glisser sur son torse et s’infiltrer sous ses habits trempés tandis que, ayant arrêté le baiser pour reprendre son souffle, il glissait sa tête dans son cou pour lui parler à l’oreille.

« Je sais que tu m’aimes, que tu as besoin de moi. Sa main qui était montée jusque sur ces pectoraux redescendit lentement. Que jamais tu ne pourras aimer une autre personne que moi. Je serais toujours avec toi … l’intruse glissa sur les abdos, s’infiltra sous l’élastique du jogging que JunHong avait laissé après la danse, désireux de retrouver JongUp au plus vite …Comme une ombre. Jamais tu ne pourras te débarrasser de moi. JAMAIS ! »

YongGuk commença à caresser JunHong par-dessus son boxer, devenu plus que moulant à cause de la pluie qui tombait toujours. Le jeune danseur essayait de s’échapper, mais son ainé était beaucoup trop fort pour qu’il puisse lutter. Et son corps réagissait malgré lui aux caresses qu’il subissait. Il ne pouvait que supplier son tortionnaire de le laisser partir, les yeux fermés, en priant pour que tout ceci ne soit qu’un rêve.
Puis soudain, YongGuk retira sa main en poussant un gémissement de douleur, et s’éloigna légèrement. JunHong ouvrit les yeux juste assez vite pour voir JongUp lui asséner un autre coup de poing. YongGuk s’effondra au sol, gémissant de douleur. Son adversaire attrapa le bras de JunHong d’une main, son sac tombé à terre de l’autre et commença à courir. Le plus jeune avait de la peine à suivre, le souffle encore coupé par ce qu’il venait de vivre, et son ami le forçait à avancer, l’encourageant au maximum.
Peu à peu ils ralentirent, exténués. JongUp se retourna, et soupira.

« C’est bon, il ne nous a pas suivi. Et on est presque arrivés.
- Arrivés où ? »

JunHong s’inquiétait, car ils n’étaient ni dans son quartier, ni dans celui de JongUp. Un sourire énigmatique apparut sur ses lèvres alors qu’il se dirigeait, toujours en tenant le bras de JunHong, vers un immeuble. Il tapa le code de l’entrée et entra dans l’immeuble, se dirigeant vers l’ascenseur. Sans aucune hésitation, il appuya sur un étage et l’ascenseur se mit en marche. Arrivés à destination, ils sortirent et allèrent vers une porte contre laquelle JongUp frappa trois fois. La porte s’ouvrit à la volée et un homme se jeta sur lui pour le serrer dans les bras, sous le regard choqué de JunHong.

« Comme tu m’as manqué Uppie ! J’ai cru mourir sans te voir ni t’entendre pendant tout ce temps ! Même si je sais pourquoi tu n’as pas pu m’appeler et que je ne t’en veux pas.
- Toi aussi HimChan. »

Le dénommé HimChan s’éloigna, se retrouvant en face de JongUp, et s’approcha, essayant de l’embrasser. JunHong voulut s’interposer, mais son meilleur ami fut plus rapide le repoussant doucement, rougissant légèrement.

« Mais qu’est-ce qu’il y a ? Soudain, le noiraud se rendit compte de la présence du plus jeune et se sépara de JongUp. Oh désolé. Tu dois être JunHong, le meilleur ami d’Uppie ! Je suis Kim HimChan, son copain. »

JunHong ouvrit grand ses yeux, se tournant vers son meilleur ami, qui baissa la tête, rouge de honte.

« Channie, je ne lui avais pas encore dit pour nous deux ! HimChan se mordit la lèvre, sentant qu’il avait fait une gaffe. Bon … JunHong, il releva les yeux, osant regarder son meilleur ami, je vais t’expliquer tout ça ce soir, je te le promets. En attendant, il se tourna vers son copain, tu peux nous laisser l’appart pour cette nuit ?
- Bien sûr Uppie-chéri ! Mais à la condition que tu me laisses t’embrasser ! Vu que de toute façon, maintenant JunHong est au courant … »

Il laissa échapper un rire avant que JongUp n’aille se blottir dans ses bras pour échanger un tendre baiser. JunHong détourna les yeux. Voir son meilleur ami en couple le réjouissait, même s’il aurait voulu l’apprendre de façon moins abrupte, mais vivre son bonheur et son amour en direct lui rappelait trop de mauvais souvenirs. Il ne tourna la tête à nouveau que quand il les entendit s’échanger des mots doux, signe qu’ils avaient fini de s’embrasser.

« Je peux aller chez toi ?
- Oui. Et dis à mes parents que j’aide JunHong. Ils comprendront.
- Ok je reviens demain matin alors. Bye je t’aime.
- Je t’aime »

HimChan attrapa doucement le menton de JongUp et l’embrassa tendrement. JunHong ne put s’empêcher de sourire, voyant son ami rougir du baiser. Ils se séparèrent et HimChan se dirigea vers l’ascenseur saluant JunHong de la main.
Il se retourna vers JongUp, un énorme sourire aux lèvres.

« Petit cachotier. Tu as beaucoup de choses à me raconter, toi !
- hum … viens, je vais te filer des habits secs, sinon tu va tomber malade. »



JongUp avait raison. JunHong avait attrapé un bon rhume, et son nez était écarlate à force d’utiliser des mouchoirs. Il avait donc hérité du surnom de Rudolph, et HimChan ne cessait de l’appeler comme ça. JunHong n’osait rien dire, le noiraud l’accueillant chez lui depuis son agression. Il avait beau dire qu’il pouvait retourner chez lui, que ses parents devaient s’inquiéter, qu’il ne voulait pas s’imposer. Mais le petit couple s’était organisé : JongUp était allé chercher des habits pour JunHong, prévenant par la même occasion ses parents qu’il restait chez lui, puis il était passé chez lui expliquant à ses propres parents que son meilleur ami s’étant violemment énervé contre ses parents, il était plus ou moins à la rue et qu’HimChan l’accueillait, JongUp restant là-bas pour que JunHong ne se sente pas mal à l’aise. Et le fait que JongUp restait depuis deux semaines faisait plaisir à HimChan, et donc il n’était pas du tout gêné par cet arrangement, bien au contraire.
JunHong n’aurait pas pensé pouvoir être plus proche de JongUp qu’il l’était. Mais depuis son agression et la nuit qu’ils avaient passée à discuter, ils s’étaient encore rapprochés.

Durant cette nuit, ils avaient parlé de tout. De la danse, de la dernière musique qu’ils avaient découverte, de YongGuk, d’HimChan. Cela avait été le grand sujet du jour, JongUp n’était jamais sorti avec quelqu’un avant lui, et JunHong était vraiment content pour lui, même s’il s’inquiétait, HimChan et JongUp ayant sensiblement la même différence d’âge que YongGuk et lui. Mais de vivre avec lui depuis quinze jours lui avait prouvé que jamais il ne serait comme YongGuk.
Ils avaient beau faire attention, HimChan et JongUp ne pouvaient s’empêcher de se faire des papouilles devant JunHong. Il leur laissait le maximum d’intimité, mais il ne pouvait pas non plus vivre reclus dans sa chambre. Mais chaque mot doux, chaque baiser que le couple échangeait rappelait de mauvais souvenirs au plus jeune. Mais ce n’était rien comparé à la fois où JongUp avait raconté sa première fois avec HimChan. Chaque phrase, chaque mot le ramenait en arrière dans le temps, lui faisant revivre sa propre expérience. Comment YongGuk l’avait rassuré, comment pour la première fois il avait senti des doigts pénétrer son intimité, le sexe de son copain aller et venir en lui. La première fois qu’il avait serré le corps nu de YongGuk contre le sien. Il avait pris sur lui, sachant à quel point raconter sa première expérience à son meilleur ami était important. Mais quand JongUp, rougissant de plus en plus, avait décrit en détail ce qu’il préférait et ce qu’HimChan préférait, il n’avait pu s’empêcher de s’imaginer avec son ex-copain. Il avait subtilement fait dévier le sujet sur la rencontre entre HimChan et JongUp, et ce dernier, ayant compris la gêne de son ami, n’avait pas relancé le sujet.

JunHong téléphonait chaque soir à sa mère, pour la rassurer. Oui il allait bien en cours, oui il révisait bien. Oui ses cours de danse se passaient bien. Non il n’avait toujours pas rappelé YongGuk, qui ne cessait de téléphoner à la maison. Sa mère adorait son ex-copain. A ses yeux, c’était le beau-fils parfait. Alors elle ne pouvait s’empêcher d’en vouloir à son fils de ne pas lui répondre, alors chaque fois qu’il laissait un message sur le répondeur, elle le transmettait à son fils.
Il boucla le téléphone et soupira en le posant sur la table basse. JongUp vint le prendre dans ses bras. Il savait que la mère de JunHong voulait qu’il se remette avec YongGuk, et que ça lui faisait mal. HimChan, voulant les faire sourire, se jeta sur eux et les serra contre lui en criant « partouze de câlins ! ». Cela marcha, les deux plus jeunes éclatant de rire.
Leur joie fut interrompue par le téléphone de JunHong qui sonna.

« Ah ma mère a oublié de me dire quelque chose ! »

Elle avait l’habitude de passer par son répondeur pour lui dire ce qu’elle avait oublié, pour qu’elle-même n’oublie pas à nouveau si elle n’arrivait pas à le joindre tout de suite.
JunHong brisa l’étreinte, se saisit de son natel, et écouta son répondeur. Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre que ce n’était pas sa mère.

« Bébé, tu me manques. Je ne te vois même plus chez toi, ou chez JongUp. Pourtant ta mère m’a dit que tu restais chez lui. Et je n’arrive plus à te joindre. Je t’aime mon cœur. Je ne vis plus sans toi ! J’aimerais te voir. Je t’ai préparé une petite surprise vu que demain ça fera trois ans qu’on s’est rencontrés. Je suis sûr que tu vas aimer mon cadeau. Je t’attendrais chez moi. Passe s’il te plait. Je t’aime Bébé. »

JunHong se figea. En plus de le persécuter et de l’agresser, il suivait aussi JongUp ? YongGuk était vraiment terrifiant. Mais il n’avait pas à s’en prendre à son meilleur ami. Il se rendait compte peu à peu que le seul moyen était de le confronter. Il n’avait plus le choix. Même s’il était terrorisé. Il allait devoir aller le voir.

« Ça va Zelo ? Tu es tout pâle !
- euh, oui oui ne t’inquiète pas Chan, je suis juste fatigué à cause du rhume. Je vais aller me coucher.
- Si tu veux je dirai aux profs que tu es malade.
- On verra comment ça va demain. Bonne nuit.
- Bonne nuit ! »



JunHong se réveilla en criant. Les images de son rêve passaient devant ses yeux, comme des flashs, augmentant peu à peu son trouble et son souffle refusait de se calmer. JongUp déboula en trombe dans sa chambre.

« Zelo ? »

Il vint s’asseoir au bord du lit et passa son bras autour des épaules de JunHong, qui sursauta.

« Dé…Désolé de t’avoir réveillé.
- J’étais déjà levé, ne t’inquiète pas. Mais … il coiffa les cheveux de son ami en arrière pour avoir accès à son front, sur lequel il posa la main. Tu es brûlant !
- Je …
- Reste couché, je préviendrai les profs. Et pense à boire beaucoup ! Ça aidera à faire baisser la fièvre.
- Oui maman ! »

JunHong reçut une petite tape sur l’épaule de la part de JongUp qui se releva, lui disant encore une fois de se recoucher, puis le salua avant de quitter la pièce. Il se laissa tomber sur son lit en lâchant un soupir. Il n’avait pas de la fièvre. Ou en tout cas, il n’était pas malade. Il ferma les yeux et se concentra. Il ne voulait penser à rien, et ne surtout pas penser à son rêve. Il lui avait paru si réel : les caresses, les sensations. Les mains qui avaient parcouru son corps, les mots qui avaient été murmurés à son oreille …

« Je t’aime Bébé. »

Ces mots, murmurés au creux de son oreille, envoyèrent un délicieux frisson dans tout le corps de JunHong. YongGuk continuait de faire glisser sa main sur son torse, lentement, délicatement, frôlant à peine la peau.

« Moi aussi .. je t’aime Guk. »

Ses lèvres se promenaient sur son cou, de la peau si fine derrière l’oreille jusqu’à la clavicule, laissant de légères marques là où la peau était aspirée, remontant longer la mâchoire, redescendant jusqu’à la pomme d’Adam, la mordillant légèrement. YongGuk savait vraiment comment le rendre fou. Il connaissait le moindre de ses points faibles, et savait s’en servir pour lui faire perdre la tête. Comme maintenant où il dessinait de petits ronds du bout des doigts juste en dessous du nombril de JunHong, tandis qu’il avait attrapé sa lèvre inférieure entre ses dents pour la mordiller tendrement. Il fit glisser sa main dans le boxer du jeune homme, qui sursauta à ce contact et laissa un petit cri s’échapper de ses lèvres. Leur baiser s’intensifia, alors que YongGuk commençait à caresser le sexe dressé de JunHong.
Les caresses qu’il recevait lui faisaient perdre toute raison. Il n’arrivait plus à penser, sa respiration était chaotique et son rythme cardiaque s’affolait de plus en plus. Ses mains allèrent fourrager dans les cheveux de YongGuk tandis que son boxer rejoignait ses autres vêtements éparpillés sur le sol de la chambre. Il prenait peu à peu confiance, allant caresser d’une main le dos de son copain, et répondant plus franchement au baiser. YongGuk se recula pour retourner torturer le cou du jeune homme, puis s’attaqua au lobe de son oreille, le mordillant doucement.
Encore un de ses points faibles. YongGuk allait finir par le faire sombrer dans la folie.

JunHong secoua la tête comme pour effacer ces images de sa tête. Il n’en pouvait plus. Il n’arrivait plus à dormir depuis l’épisode de la ruelle, et quand il était éveillé, il ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter, ayant peur de recroiser YongGuk, malgré le fait qu’il faisait la plupart des trajets en voiture avec HimChan, et se débrouillait pour que son ex-copain n’en sache rien. Mais ce n’était plus possible. Il voulait rentrer chez lui, revoir ses parents. Revivre.
Il se leva, et alla à la salle de bains. Quand il croisa son reflet dans le miroir, il eut un choc. Il avait toujours été mince, cette impression de finesse accentuée par sa grande taille. Mais maintenant, il était maigre, presque squelettique. Ses traits étaient tirés et de grands cernes ornaient ses yeux.
Il allait devenir fou à ce rythme. Il repensa au message que lui avait laissé YongGuk la veille. Il ne voulait pas le revoir. Il ne voulait pas affronter son regard. Il voulait encore moins subir ses caresses. YongGuk avait toujours été très tactile, même avant qu’ils sortent ensemble, et JunHong ne pouvait pas y résister. Sentir sa main dans la sienne, ses bras autour de son torse pour le serrer contre lui, ses mains caressant sa peau, le moindre contact entre eux envoyait de délicieuses décharges dans tout le corps de JunHong.
Mais le rêve qu’il avait fait lui prouvait que YongGuk lui manquait, que ses sentiments pour lui n’avaient pas disparu. Même si maintenant il en avait peur, il l’aimait toujours. La façon qu’il avait de le regarder et son sourire ne manquait pas d’affoler son cœur à chaque fois qu’il le voyait.

Il se prépara gentiment, sans grande envie. Il s’inquiétait de ce qui allait se passer tout à l’heure quand il aurait rejoint YongGuk chez lui. Mais il ne supportait pas le fait qu’il surveille aussi JongUp. Il devait tout faire pour que YongGuk arrête de le traquer. Il laissa un message sur un bout de papier, puis sortit de l’appartement, fermant derrière lui. Il réajusta son écharpe, et sortit de l’immeuble. Il se mit en route, ne pouvant s’empêcher de regarder partout autour de lui. Il avait peur que YongGuk arrive derrière lui, même s’il savait qu’il était chez lui, en train de l’attendre. Il n’avait jamais eu peur de rester tard le soir dans les rues avec ses amis, même quand il était encore enfant. Il n’avait pas peur du noir ou des insectes.
Mais depuis qu’il avait quitté YongGuk, il était terrorisé. Il tremblait au moindre bruit, comme un enfant perdu. Mais il devait être fort. Pour lui, pour sa famille et pour JongUp. Ils étaient en danger à cause de son histoire.
Plus il se rapprochait de chez son ex-copain, plus son cœur battait rapidement. Peur ou plaisir ? Il sentait qu’une part de lui était contente de le revoir, et qu’il ne pouvait rien contre ce sentiment. Oui son cœur battait encore, et battrait toujours pour YongGuk.
Après une vingtaine de minutes, il arriva devant l’immeuble de son ex-copain. Il resta un moment dehors, regardant les hauteurs. Il voulait rentrer. Chez HimChan ou chez lui, peu importait, mais il ne voulait pas rester ici. Mais sans qu’il ne s’en rende vraiment compte, il avait avancé jusqu’à la porte, et appuyé sur le bouton de l’interphone.

« Oui allo ?
- Guk c’est moi. »

Tout de suite, il entendit le bruit caractéristique lui annonçant que la porte était déverrouillée. Il monta doucement jusqu’à arriver devant la porte du bon appartement. Il toqua doucement contre la porte. En réponse, il entendit une voix l’inviter à entrer. Il poussa la porte et pénétra dans l’appartement. Une délicieuse odeur de viande grillée l’assaillit. YongGuk sortit de la cuisine, détachant son tablier pour le poser sur le dossier d’une chaise et accueillir convenablement son invité.
Quand il voulut le prendre dans ses bras, JunHong recula d’un pas, mais pas assez rapidement. Il se retrouva serré contre le torse de YongGuk, le cœur battant, frissonnant à ce contact. Un souffle contre son cou, un murmure.

« S’il te plait, fais semblant, juste pour quelques heures »

Frisson de peur ou de plaisir ? Il n’eut pas le temps de réfléchir à la question que YongGuk le relâchait déjà, un grand sourire aux lèvres.

« Co…comment tu savais que j’allais venir pour manger ?
- Je cuisine toujours quand j’ai congé toute une journée.
- C’est vrai que tu adores ça. Qu’est-ce que tu nous prépares de bon ?
- Poulet au citron et tomates-cerises. C’est bientôt prêt. »

YongGuk remit son tablier, et retourna à la cuisine, suivi par JunHong qui s’appuya contre le chambranle, regardant son ex-copain s’affairer. Il avait toujours adoré le regarder cuisiner. Et surtout aller goûter à tout. Il s’approcha doucement et piqua une tomate-cerise. Au moment où il allait en saisir une autre, sa main fut interceptée par celle de YongGuk, qui entrecroisa leurs doigts.

« J’ai encore besoin de ça, bébé »

L’ainé tira doucement sur leurs mains, faisant s’approcher JunHong jusqu’à ce que leurs corps se touchent. Il glissa sa main libre le long du bras du jeune homme et s’arrêta une fois arrivé sur sa joue, et sans se préoccuper du léger mouvement de recul de l’homme qu’il aimait, il combla l’espace entre leurs lèvres. JunHong essaya de le repousser en douceur, sans succès. YongGuk n’en devenait que plus impatient. Il se laissa finalement faire, et le baiser s’approfondit rapidement alors qu’il refermait ses bras autour du cou de YongGuk.
Il ne s’était pas rendu compte à quel point il lui manquait jusqu’à maintenant. Mais à cet instant, collé contre son corps, il avait l’impression d’être un junkie qui reprend une dose après avoir complètement décroché. Il savait que c’était mal, qu’il ne devrait pas le faire, mais il ne pouvait s’en empêcher. Tant de sentiments se bousculaient dans sa tête qu’il avait presque l’impression de revivre son premier baiser…



YongGuk et JunHong étaient tous les deux installés sur le canapé, JunHong appuyé contre le torse de son petit ami, et regardaient un film romantique. C’était bientôt la fin : les deux protagonistes venaient de se retrouver et se déclaraient leur amour.

« Il est nul ce film !
- C’est toi qui l’as choisi, bébé.
- Mais y’avait rien d’autre à la TV.JunHong se renfrogna
- On aurait pu mettre un DVD.
- Sur le coup je n’y ai pas pensé. »

YongGuk lâcha un petit rire, et serra un peu plus la taille de JunHong, calant son menton sur son épaule, et tous deux se concentrèrent à nouveau sur le film. Peu de temps après, la scène finale arriva, avec le baiser romantique habituel clôturant tout bon film d’amour.

« Dis Guk.
- Hmm ?
- Ça fait quoi de … d’embrasser quelqu’un ? Avec la langue je veux dire.
- Euh … YongGuk se crispa. C’est … Je ne saurais pas comment t’expliquer, là. Je pense que tout le monde le … ressent différemment. Mais personnellement, je trouve ça … y’a pas de mots pour le décrire.
- … »

JunHong regarda leurs mains liées pensivement. Cela faisait déjà plusieurs mois qu’ils sortaient ensemble, et malgré tout l’amour qu’ils se portaient, ils n’avaient pas dépassé le stade du smack. JunHong n’était jamais sorti avec quelqu’un avant, et il était effrayé de découvrir de nouvelles choses. Mais aussi effrayé de perdre YongGuk. Il savait qu’à vingt et un ans, on attendait plus d’une relation que de simples petits bisous. Il se doutait bien que son copain devait en avoir marre de patienter, même s’il lui avait affirmé le contraire plusieurs fois, lui promettant que ce n’était pas grave et qu’ils avaient tout leur temps. Mais malgré sa peur, il était rongé par la curiosité. A chaque fois qu’il voyait un couple s’embrasser, dans la rue ou à la télévision, il se demandait ce que l’on pouvait ressentir. Il mourrait d’envie de le savoir.
Il se retourna pour s’installer à califourchon sur les cuisses de YongGuk, et encercla son cou de ses bras. Il rapprocha son visage de celui de son copain, leurs lèvres se frôlant, leurs souffles se mélangeant.

« Montre-moi »

Ils s’embrassèrent, lentement, tendrement. Les mains de YongGuk caressaient le dos de JunHong, le faisant frissonner. Puis peu à peu, il le poussa, renversant ainsi leurs positions, le plus jeune des deux se retrouvant entre le canapé et le corps chaud et musclé de son copain. Mais rapidement il s’éloigna de quelques centimètres, juste assez pour pouvoir parler.

« JunHong, je ne veux pas que tu te forces.
- Je sais. Mais je ne me force pas. Je veux savoir ce qu’on ressent quand on embrasse la personne qu’on aime. »

Un doux sourire éclaira le visage de YongGuk, avant qu’il n’embrasse à nouveau JunHong Puis il alla caresser ses lèvres du bout de sa langue, retraçant leur contour. Instinctivement, la bouche de l’adolescent s’entrouvrit, laissant passer le muscle taquin du jeune homme au-dessus de lui. Leurs langues se cherchèrent, se trouvèrent. Se découvrirent. L’une experte, l’autre timide et maladroite, elles se caressèrent, se séparèrent pour mieux se retrouver.
YongGuk, profitant de la soudaine soif de connaissance de son jeune copain et se retenant sur un bras, faisait lentement glisser sa main sur son torse imberbe, lui procurant d’intenses frissons. Il stoppa le baiser, le manque d’air se faisant sentir, et regarda JunHong.
Ses yeux étaient fermés, contrairement à ses lèvres qui étaient entrouvertes. Sa respiration s’était affolée, tout comme son cœur qu’il sentait battre contre lui. Il était magnifique. Il ne reprit la parole qu’après que les battements aient repris un rythme normal.

« Alors ? »

YongGuk ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter, JunHong n’ayant que quinze ans. Il ne voulait surtout pas le forcer, ou qu’il se sente obligé de faire quoi que ce soit pour être au même niveau que lui, ou par peur de le perdre. Mais le regard qu’il lui lança quand il ouvrit les yeux le rasséréna. Et si cela ne lui avait pas suffit, la main qu’il sentit caresser sa nuque pour recoller leurs lèvres aurait fini de le convaincre.



JunHong fut sorti de ses pensées par les lèvres de son ex-copain qui s’éloignaient des siennes. Ils restèrent blottis l’un contre l’autre jusqu’à ce que le repas que préparait YongGuk soit prêt, puis ils s’installèrent à table et mangèrent, discutant de tout et de rien, JunHong rougissant aux regards trop insistants du jeune homme en face de lui, ou quand leurs mains se frôlaient.
Plus les heures passaient, plus JunHong se perdait. Il aurait voulu rester comme ça pour toujours, se chamailler avec YongGuk, écouter son rire, l’embrasser, sentir ses bras autour de lui. Mais sa raison lui criait de s’enfuir, de l’oublier. De lui faire comprendre que ça ne pouvait plus durer ainsi, qu’il devait arrêter de le traquer.
Il était appuyé contre le mur à coté de la fenêtre, et regardait le soleil se coucher par delà l’horizon, perdu dans ses pensées. YongGuk était sorti, faisant promettre à JunHong de ne pas partir. Quelques minutes après son départ, il avait hésité, se tenant à coté de la porte d’entrée, son cœur déchiré. Paradoxalement, il se sentait bien ici, même si la peur lui retournait encore le ventre. Au fond de lui, il sentait que quelque chose allait mal tourner. Passer une journée dans les bras de son ex-copain qui a essayé de nous violer et qui nous traque jour et nuit ne pouvait rien apporter de bon. Il s’inquiétait de la réaction de YongGuk quand il lui dira qu’il va rentrer, quand il lui expliquera qu’il doit arrêter de le suivre. Quand il lui fera comprendre qu’à cause de ça, il ne vit plus depuis leur séparation, qu’il devient fou.

Il fut sorti de ses pensées par des mains entourant sa taille. YongGuk se colla à son dos et l’embrassa dans le cou.

« Hey. 
- Hey. »

Ils restèrent un moment comme ça, savourant la présence de l’autre, puis JunHong détacha les bras de YongGuk et se retourna pour lui faire face.

« Guk je …
- Ne dis pas que tu va t’en aller. Laisse-moi encore un moment.
- Il faudra bien que je parte. Mais ce n’est pas de ça que je voulais parler. Je … Je n’en peux plus que tu me suives partout. Je ne dors plus, je ne suis pas rentré chez moi depuis bientôt un mois. Tu as même commencé à surveiller ce que fait JongUp.
- Alors reviens avec moi. Moi non plus je ne dors plus sans toi, je ne vis que pour toi. Sans toi je deviens fou.
- Je ne peux pas, Guk. Je t’ai quitté parce que ta jalousie m’étouffait ! Si tu avais changé, je pourrais revenir avec toi, mais là c’est impossible !
- Je refuse de te laisser. Je t’aime bébé !
- Moi aussi je t’aime YongGuk ! Mais tu dois arrêter de me suivre. Respecte mon choix. Je … »

Il fut interrompu par YongGuk qui l’embrassa. Doucement, il se fit plaquer contre le mur derrière lui, tandis que le baiser devenait plus intense, leurs langues dansant maintenant l’une contre l’autre. JunHong ne put se retenir de le serrer contre lui, tandis qu’une main s’infiltrait sous son T-shirt, allant caresser son ventre. YongGuk interrompit le baiser, mais resta proche des lèvres tentatrices du plus jeune.

« Regarde comme ton corps réagit à mon contact. Tu ne peux pas vivre sans moi. Chaque parcelle de toi est en manque de moi. 
- YongGuk, arrête. Sa voix était suppliante et il tremblait de peur. Laisses-moi. Laisse-moi rentrer chez moi. Laisse-moi vivre !
- Je ne peux pas. Tu es à moi. Si je ne peux pas t’avoir, alors personne ne t’aura ! »

JunHong se retourna, fermant les yeux, ne voulant pas montrer à YongGuk qu’il pleurait. Mais il ne put y échapper, et son ex-copain le prit contre lui.

« J’en peux plus Guk. J’en ai marre de lutter. J’ai essayé de t’oublier. J’ai essayé de ne pas penser à toi. Mais je sais que je ne pourrais jamais t’effacer de ma mémoire. J’aurais voulu rester avec toi pour le restant de ma vie, mais ce n’est pas possible.
- C’est possible. Je t’ai promis un cadeau, non ? Garde les yeux fermés, d’accord ? »

Il sentit une des mains de YongGuk disparaitre d’autour de sa taille, puis quelques secondes plus tard, quelque chose de froid caressant sa joue, descendant dans son cou. Un frisson lui parcourut l’échine. YongGuk avait toujours eu les mains froides, et JunHong adorait les sentir glisser contre sa peau pendant l’été. Mais ça n’avait pas la même froideur, le même toucher. C’était glacial, et lisse. Comme du métal.

« Ouvre les yeux maintenant »

JunHong ouvrit doucement les yeux. Il avait raison. C’était bien du métal qui avait parcouru sa peau.
Noir et argent. Brillant. JunHong commença à trembler à la vue de l’arme que YongGuk tenait dans sa main.

« Guk, non … tu ne peux …
- Ce sera rapide, on ne sentira rien. Une balle suffira. Il se décala légèrement, et pointa l’arme sur le torse de JunHong. Ensemble jusqu’à la fin de nos vies.
- Non, tu ne peux pas faire ça. S’il te plait Guk.
- Bébé, tu as dit toi-même que tu n’en pouvais plus. Que tu voudrais finir ta vie avec moi.
- Mais pas comme ça ! Pas maintenant ! »

Des larmes parcouraient les joues de JunHong, il tremblait, la peur le paralysant totalement. YongGuk, voyant qu’il pleurait, l’avait serré dans ses bras, et l’arme était maintenant collée contre sa hanche.

« Ne pleure pas bébé, tout ira bien !
- Tout ira bien ? Tu veux … Tu veux nous tuer, et tout ira bien ?
- On sera enfin heureux, ensemble. Alors arrête de pleurer, je n’aime pas te voir comme ça.
- J’en ai marre de ... de pleurer pour toi … Pourquoi YongGuk ? Pourquoi me traquer ? Pourquoi me... »

Un sanglot le coupa au milieu de sa phrase, et YongGuk en profita pour parler.

« Parce que je ne peux pas vivre sans toi. Je t’aime plus que tout, plus que ma vie. Je veux que tu sois heureux, que tu sois en sécurité. Je devais m’assurer que tu ailles bien. Et je voulais être sûr que, dans le cas où tu m’aies quitté pour quelqu’un d’autre, que ce soit quelqu’un de bien. »

JunHong se laissa bercer par YongGuk. Il se sentait tellement bien dans ses bras. Il aurait voulu y rester des jours entiers, sentir ses lèvres embrasser son cou, ses mains glisser sur ses hanches, l’entendre murmurer des mots doux. Parler de tout et de rien, rire de ses blagues, se chamailler avec lui, rougir à ses avances. Tout cela lui manquait tellement.
Il l’aimait du plus profond de son être, et savait que jamais plus il n’aimerait quelqu’un comme ça. YongGuk était l’homme de sa vie, son âme sœur. Jamais il ne pourrait oublier la douceur de ses mains, le son de sa voix, son parfum. Il savait, au fond de son cœur, qu’il n’arriverait pas à vivre sans lui non plus.
Pourquoi continuer de lutter ? YongGuk allait continuer à le traquer, et lui continuerait d’avoir peur de tout, jusqu’à ce qu’il perde la raison. Et il l’avait sûrement déjà perdue, puisqu’il se retourna, se jetant sur les lèvres de son ex-copain. Ils échangèrent un baiser passionné, mais qui restait malgré tout tendre. JunHong le fit durer le plus longtemps possible, mais le manque d’air se fit sentir, bien trop vite à son goût. Ils se séparèrent à regret, mais restèrent proches. JunHong attrapa doucement la main qui tenait l’arme, et la fit remonter, jusqu’à sentir le canon contre son dos.

« Vas-y. Fais-le »

YongGuk déplaça légèrement le canon, puis se déplaça légèrement sur la droite, de manière à mettre son cœur le plus aligné possible, afin d’être sûr qu’aucun des deux ne passerait pas de longues minutes à agoniser de douleur.


« Je t’aime JunHong. A tout jamais.
- Je t’aime plus que tout, YongGuk »

Dans un appartement au cœur de Séoul, une détonation retentit, suivit par le son du métal rencontrant le parquet. Puis deux corps enlacés tombèrent, leurs mains liées à jamais dans la folie de leur amour. 

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Jeudi 24 janvier 4 24 /01 /Jan 10:48
- Par x-DDM-th-x - Publié dans : OS K-Pop

Le jeune homme soupira en passant sa main dans ses cheveux blonds. Malgré tous ses efforts, l’aiguille ne descendait pas. Son poids stagnait, même avec l’entrainement intensif de danse qu’il avait avec le groupe. YoungJae en avait marre d’être le seul à ne pas être musclé dans le groupe.
JongUp avait des abdos à tomber à la renverse, YongGuk n’était pas en reste. DaeHyun et HimChan commençaient gentiment à se muscler aussi. Même Zelo, malgré son jeune âge, était musclé comparé à lui, qui avait un « petit bidou » et des joues rondes.
Un nouveau soupir s’échappa des lèvres du chanteur alors qu’il regardait d’un air de tueur le pèse-personne, quand DaeHyun entra dans la salle de bains.

« Jae, ça va pas ? Le deuxième vocaliste s’inquiéta du soupir à fendre l’âme qu’avait lâché son ami, puis voyant qu’il était sur la balance, soupira à son tour. YoungJae, je t’ai déjà dit que ça ne servait à rien !
- Je sais Dae. Mais j’aimerais me muscler. Je suis le seul à avoir du ventre. Et j’ai des joues de hamster ! »

DaeHyun s’avança et enlaça son cadet, un sourire illuminant son visage en voyant la mine boudeuse de YoungJae dans le reflet du miroir face à eux.

« Et alors ? Tu n’as pas besoin de perdre du poids ! YongGuk fait presque le même poids que toi, JongUp aussi, et HimChan est le plus « lourd » du groupe ! JunHong est en pleine adolescence, donc c’est un cas à part. Et moi, je fais maigrichon.
- Non, tu fais tout sauf maigrichon ! Si je pouvais avoir le même corps que le tien, ce serait parfait !
- Tu es parfait comme tu es Jae. On t’aime comme ça. Sa bouche s’approcha de son oreille. Je t’aime comme ça. Et puis … Il resserra ses bras autour de la taille de YoungJae, tout en faisant glisser doucement son nez contre le cou de son ami. Tes habits font une différence sur la balance. Peut-être que si tu les enlevais tous … »

DaeHyun, un grand sourire aux lèvres, déposa un baiser dans le cou de YoungJae qui devint subitement rouge et baissa les yeux, puis le lâcha.

« Allez viens, les autres doivent nous attendre pour manger »

YoungJae attrapa la main que son aîné lui tendait, ses joues toujours aussi rouges, alors que DaeHyun l’entraînait dans une course folle jusqu’à la cuisine. 

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