Mardi 3 avril 2 03 /04 /Avr 00:00
- Par x-DDM-th-x - Publié dans : Fiction - Rencontres

Nous sommes en train de déménager mes affaires. Le propriétaire a été d’accord pour que nous devenions colocataires. Il s’occupe de tous les papiers. Il nous a même conseillé de nous installer dans l’appart de Tom, vu qu’il est plus grand et moins cher. Et plus injuste encore, il y a une douche italienne, porte en verre et tout le tralala, alors que chez moi, il n’y a qu’une misérable cabine old-school. Je suis en train de mettre mes habits dans un carton, tandis que Tom défait les meubles du salon. Le canapé, la bibliothèque et la table basse. J’ai presque fini. Plus que deux étagères. J’irais aider Tom après.

J’entends soudain Tom crier. Je me précipite au salon. Tom est assis par terre, les manuels pour défaire les meubles étalés devant lui.

 

Bill – Ca va ? Tu as mal ?

Tom – Ah putin ca fait trop mal !!

 

Il secoue la main, réflexe idiot pour enlever la douleur.

 

Bill – Qu’est-ce que tu as ?

 

Je m’agenouille à coté de lui et prend sa main dans les miennes pour voir où il est blessé.  Il a une coupure assez profonde dans la paume.

 

Bill – Putin comment tu as fait pour te couper aussi profondément ?

Tom – Avec ces merdes de manuels. Je cherchais celui pour la table basse, et ils m’ont glissés des mains.

 

Je souris. Ces coupures de papier qui, même toutes petites, font un mal de chien. Je me lève et vais chercher la trousse de secours. Je désinfecte la blessure. De sa main libre, il se tient à mon bras. Ce désinfectant brûle. Mais je n’ai rien d’autre. Je prends du sparadrap en spray en en mets sur sa coupure. Quand c’est fait, je remets tout dans la trousse.

 

Tom – Merci.

Bill – De rien, c’est normal.

 

Je relève la tête. Je n’avais pas remarqué que j’étais aussi près. Beaucoup trop près. On se regarde dans les yeux, même si je jette des coups d’œil sur ses lèvres. Nous ne bougeons pas pendant quelques secondes. Puis je m’avance et réunit nos lèvres. Je ne sais pas ce qu’il m’a pris.

Tom ne réagit pas tout de suite, trop surpris. Puis se recule précipitamment.

 

Bill – Désolé, je n’aurais pas dû.

Tom – Effectivement tu n’aurais pas dû. Je ne suis pas comme ça ! Je … Je suis désolé. Je sais que c’est aussi un peu de ma faute. Je n’aurais pas dû t’encourager en réclamant des câlins.

Bill – Ca n’a rien à voir, tu le sais très bien. Je fais tout le temps des câlins à Gustav. Mais nous …

 

Il commence à me crier dessus.

 

Tom – Arrête ! Il n’y a pas de nous. Il n’y en aura jamais. Je ne suis pas … Je ne suis pas comme ça. Je ne suis pas comme toi !! Alors arrête !

Bill – Je dois arrêter quoi ? D’essayer de te rendre heureux, car je suis ton ami et que je veux que tu le sois ?

Tom – Tu dois arrêter de me prendre dans tes bras sans raison. Tu dois arrêter de m’embrasser, même sur la joue. Tes sourires, tes regards. Tous ces gestes d’affections qui me rendent malade !!

Bill – Tu préférerais qu’on ne vive pas ensemble en fait, c’est ça ?

Tom – Je crois que … ça vaudrait mieux, oui. Mais je ne le fais pas par plaisir.

Bill – D’accord. Fais comme tu veux. Retourne avec tes pouffiasses blondes à grosse poitrine qui ne demandent qu’à être sautées. Je n’en ai plus rien à foutre. Et si un jour tu as besoin d’affection, n’essaye même pas de revenir.

 

Il bloque. Il ouvre la bouche mais ne dit rien. Il sort de l’appart en claquant la porte. Je soupire. Comment ruiner son bonheur en 2 minutes, par Bill Kaulitz.

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